Essai
Nouvelle parution
M.-L. Clément, Baudelaire et la musique

M.-L. Clément, Baudelaire et la musique

Publié le par Camille Esmein (Source : Drs Murielle Lucie Clément)

Murielle-Lucie Clément, Baudelaire et la Musique
Tunis, Editions Sahar

Baudelaire, le poète du Spleen, de la Modernité, de l'Ennui, de la Mort, des Drogues. Plus souvent que Baudelaire, c'est Verlaine que l'on associe à la musique par les allusions directes du titre de ses recueils tels : La bonne chanson (1870), Romances sans paroles (1874). Chez Verlaine, « la mélancolie berce de doux chants » son âme en peine et « les violons blessent son coeur, » « l'amour vainqueur chante sur le mode mineur, » « le silence est profond [...] en sourdine [...] et le rossignol chantera. » Et Baudelaire ? Qu'en est-il exactement de son rapport à la musique ? Est-il digne d'être mentionné ?
La présente étude recherche ne tend pas à démontrer la raison pour laquelle on attribue généreusement à Verlaine ce que l'on refuse souvent à Baudelaire. Plutôt à démontrer que ce dernier est tout autant susceptible d'être évoqué au même titre que son confrère avec la muse sacrée. Et cela, puisqu'il utilise d'une manière récurrente des termes musicaux, des noms d'instruments de musique, des métaphores musicales, des images acoustiques. Dans le cadre de cet ouvrage, ces catégories différentes sont groupées sous la dénomination commune de thèmes musicaux