Collectif
Nouvelle parution
M.-J. Heger-Étienvre & G. Poisson, Entre attraction et rejet : deux siècles de contacts franco-suisses (XVIIIe-XIXe s.)

M.-J. Heger-Étienvre & G. Poisson, Entre attraction et rejet : deux siècles de contacts franco-suisses (XVIIIe-XIXe s.)

Publié le par Marc Escola

HEGER-ÉTIENVRE Marie-Jeanne et POISSON Guillaume, Entre attraction et rejet : deux siècles de contacts franco-suisses (XVIIIe-XIXe s.), Paris, Michel Houdiard éditeur, 2011, 168 p. ISBN 978-2-35692-068-3

La Confédération suisse reste un pays mal connu des Français, alors même que la France entretient avec lui, depuis le XVIe s., des liens politiques, économiques et culturels étroits. Partant du constat que cette méconnaissance allait de pair chez les Français avec l’existence de sentiments contradictoires envers les Confédérés et que ceux-ci, de leur côté, nourrissaient pour leurs voisins d’outre-Jura des sentiments analogues, les initiateurs du colloque franco-suisse tenu à l’Université du Maine en octobre 2009 se proposèrent de remonter le cours de l’histoire, d’où l’intitulé de cette rencontre, Entre attraction et rejet : deux siècles de contacts franco-suisses (XVIIIe-XIXe s.). A l’intérieur du cadre chronologique retenu, neuf contributions décrivent les manifestations croisées de ce mélange de fascination et de répulsion, caractéristique des relations franco-suisses, et tentent d’en analyser les ressorts. Trois thématiques retiennent successivement l’attention: l’histoire politique et diplomatique entre Révolution helvétique et Restauration, le voyage en Suisse, le choc des caractères nationaux. Emanant d’historiens et de spécialistes de littérature venus, à parts égales, d’universités suisses et d’universités françaises, les textes réunis ici associent regard extérieur et perception endogène.

Marie-Jeanne Heger-Etienvre, professeur émérite à l’Université du Maine, consacre ses recherches à l’histoire intellectuelle et culturelle de la Suisse (XVIIIe-XXe s.).

Guillaume Poisson, bibliothécaire-documentaliste scientifique à l’Institut Benjamin Constant (Lausanne) et assistant à la section d’histoire de l’Université de Lausanne, prépare une thèse de doctorat en histoire moderne aux universités de Lausanne et du Maine.