Revue
Nouvelle parution
M.-Cl. Ropars-Wuilleumier, Le Temps d'une pensée. Du montage à l'esthétique plurielle

M.-Cl. Ropars-Wuilleumier, Le Temps d'une pensée. Du montage à l'esthétique plurielle

Publié le par Florian Pennanech (Source : Presses Universitaires de Vincennes)

Compte rendu publié dans Acta fabula : "Esthétiques hors cadre — la pensée de Ropars Wuilleumier" par Béatrice Bloch. 

Marie-Claire Ropars-Wuilleumier, Le Temps d'une pensée. Du montage à l'esthétique plurielle

Textes réunis et présentés par Sophie Charlin

Saint-Denis : Presses Universitaires de Vincennes, coll. "Esthétiques hors cadre", 2009.

  • ISBN : 978-2-84292-229-0
  • Prix : 28 €

Présentation de l'éditeur :


Qu'est-ce que l'écriture filmique ? Que devient l'image dans le texte ? Comment penser la visibilité et le mouvement, la mémoire et l'oubli ? Tout au long de ses recherches, Marie-Claire Roparts-Wuilleumier a exploré les paradoxes des arts, leurs points de friction et de rencontre, les tensions qui les traversent.

Ce livre rassemble une vingtaine d'articles publiés entre 1970 et 2007. A partir du montage, point de départ d'une conception aussi bien littéraire que filmique du texte, M.-C. Ropars-Wuilleumier élabore une définition de l'image et dessine le projet d'une esthétique plurielle fondée sur la confrontation entre les arts.

Extrait de l'introduction de Sophie Charlin

Une méthode critique

Les articles qui construisent cet ouvrage retracent le cheminement singulier et exigeant d'une trentaine d'années de recherches dont les propositions ont marqué et continueront à nourrir les réflexions tant littéraires que cinématographiques et esthétiques. Le choix d'une présentation chronologique des articles s'est imposé avec évidence, le volume a pris ainsi forme au gré de l'articulation des textes et des développements progressifs de la pensée. On suivra donc au fil de ces pages le cours d'une vie de recherches en se laissant guider par le pas à pas de la réflexion. Plus encore, il s'agit avec ce volume, porté par la rigueur et la perspicacité critique qu'elle maniait non sans malice, de continuer à «lire avec» Marie-Claire Ropars.

Nous avons rassemblé ici un choix d'articles publiés par Marie-Claire Ropars entre 1971 et 2007, de manière éparse, en revues ou au sein d'ouvrages collectifs, en écartant les textes cosignés et ceux qu'elle avait réunis ou inclus dans ses propres livres. L'ensemble de ces inédits fait converger une diversité d'approches et de perspectives. En effet, les articles de ce recueil sont parus dans des revues ou des actes de colloques de cinéma, de sémiotique, de philosophie ou de littérature, en France ou à l'étranger. Leurs différents contextes de publication témoignent assez des multiples facettes de la recherche de Marie-Claire Ropars. Pourtant, à la lecture de ces articles, ce qui est apparu d'emblée, c'est une extrême cohérence. Insatiable et inquiète, la recherche se poursuit autour des mêmes questionnements, dans des contextes différents, parfois apparemment très éloignés. D'un texte à l'autre, les lectures des oeuvres se prolongent, elles aussi, et font apparaître des préférences littéraires (Maupassant, Proust, Simon, Robbe-Grillet, Duras, Perec ou encore James) et filmiques (Godard, d'A bout de souffle à Éloge de l'amour, en passant par Le Mépris et Passion, Bresson, Welles, Ruiz, Resnais).
Dans ce trajet chronologique, quatre périodes sont apparues mais, dans la contiguïté et à distance, les textes se lient les uns aux autres comme dans un montage, par échos, ruptures et prolongements. La «confrontation dynamique», qui anime les textes de ce recueil, fonde plus profondément l'ensemble du projet théorique de Marie-Claire Ropars et le cours de sa méthode critique.


*  *  *

On peut lire sur le site remue.net un article sur cet ouvrage: "Marie-Claire Ropars, le temps d'une pensée".

Sur le site Image&Narrative, on trouvera un compte rendu par J. Baetens de l'un des principaux ouvrages de M.-C. Ropars:

"Le lieu et l'espace: expérience et théorie".

Et sur Acta fabula: "Un cas d'espèce: l'espace", par C. Andriot-Saillant.