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Romain Gary - la littérature au pluriel

Romain Gary - la littérature au pluriel

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Odile Gannier)

Loxias 44, 15 mars 2014 : "Romain Gary – La littérature au pluriel"
Sous la direction d’Odile Gannier et Timo Obergöker

Romain Gary (Emile Ajar ? Fosco Sinibaldi ? René Deville ? Shatan Bogat ?) est né le 8 mai 1914 à Moscou (Vilnius ?). Il semblerait alors que l’on puisse célébrer le centenaire de son anniversaire en 2014. Mais sait-on jamais ?

La difficulté de déterminer ne seraient-ce que les données de base de cet écrivain prolifique est à l’image de son œuvre que la critique littéraire qualifie, unanimement, d’inqualifiable, diverse, protéiforme. S’il y a à peine vingt ans encore, l’œuvre de Romain Gary était largement boudée par la critique, elle a depuis donné lieu à d’innombrables travaux en France, mais tout particulièrement à l’étranger.

En raison de sa diversité, l’œuvre de Gary se prête particulièrement à l’expérimentation d’approches théoriques diverses. Ce numéro spécial  de la revue en ligne, Loxias 44, vise un double objectif : faire un bilan des recherches effectuées ces dernières années en France et à l’étranger, tout en les inscrivant dans le cadre théorique qui est celui de l’axe III du CTEL Littérature et communauté.

Ce numéro voudrait ainsi orienter ses analyses vers les domaines suivants en s’inspirant notamment des studies de provenance anglo-saxonne :

- Gary et le genre : représentations de la femme (dans Clair de femme, Lady L.) et de la masculinité (dans Pseudo, Gros-Câlin) ; le corps et l’identité corporelle ; questions de biopolitique.

- Gary postcolonial : l’Afrique à l’aube des indépendances dans Les Racines du Ciel, mais également des questions d’« identité nationale » qui hantent son œuvre (dans La Promesse de l’aube, La Vie devant soi, Pseudo).

- Gary et les représentations de l’identité : communautés minorées, récupération identitaire (comme dans La Tête coupable).

Par ailleurs, toute contribution sous forme ludique ou expérimentale est la bienvenue.