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Les relations internationales à travers les traductions françaises au siècle de Louis XIV

Les relations internationales à travers les traductions françaises au siècle de Louis XIV

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Florence Lautel-Ribstein, Présidente SEPTET)

APPEL A COMMUNICATIONS


COLLOQUE


organisé par

 

SEPTET (Société d'Etudes des Pratiques et Théories en Traduction, université de Strasbourg II) et HTLF (Histoire des Traductions en Langue Française, université de Paris IV-Sorbonne)

 

en partenariat avec la Bibliothèque de Versailles

 

le vendredi 4 et le samedi 5 décembre 2009 

 

Bibliothèque de Versailles

Salle de France,

Galerie des Affaires Etrangères

5, rue de l'Indépendance Américaine
78000 Versailles


 

Les relations internationales

à travers les traductions françaises au siècle de Louis XIV

Comme Marie de Médicis en avait déjà conscience en faisant traduire l'Arcadia de Sidney avant de négocier un mariage entre sa fille Henriette-Marie et le futur Charles Ier d'Angleterre, la traduction favorise les relations internationales. Au cours du règne suivant intolérance, notamment religieuse, et volonté d'hégémonie politique ont entraîné hors de leurs frontières un certain nombre de Français très peu versés en langues étrangères. Certains furent encouragés dans leur ignorance par des auteurs comme celui de L'Excellence de la langue française qui, en 1683, dans sa démonstration de l'universalité du français, affirmait qu'à Nimègue tous les ambassadeurs des pays du nord de l'Europe utilisaient le français de préférence au latin dans leurs négociations. D'autres, par contre, pour des raisons pratiques ou intellectuelles apprenaient les langues des pays voisins et commençaient à les traduire pour leurs concitoyens.

Par ailleurs, le rayonnement de Louis XIV et celui de l'empereur de Chine Kangxi (1662-1722) entraînèrent entre les deux pays de fructueux échanges diplomatiques, commerciaux et intellectuels amorcés et développés par les jésuites en Chine.

Simple curiosité, transactions diplomatiques, alliances politiques ou désir d'« appropriation » des découvertes et avancées littéraires et scientifiques de l'étranger, ce colloque permettra d'analyser quelles étaient les motivations des traducteurs et de leurs commanditaires et ce que révèlent les traductions françaises de l'époque sur les opinions des lecteurs et leurs relations avec d'autres pays.

Les propositions de communication seront à envoyer à Annie Cointre, responsable de l'équipe XVIIe et XVIIIe siècles, HTLF : acointre@hotmail.com, à Florence Lautel-Ribstein, Présidente SEPTET : florence.lautel@univ-artois.fr ou à Véronique Alexandre-Journeau, Réseau Asie : v.alexandre@wanadoo.fr avant le 1 septembre 2009.