Réunis mardi 9 février à la Sorbonne à l'initiative des présidents Molinié (Paris-Sorbonne) et Binczak (Vincennes à Saint-Denis) et à la veille de la manifestation nationale du 10 qui devrait réunir à la fois les universitaires, les chercheurs, les étudiants et même les lycéens, les présidents d'une dizaine d'université (Grenoble, Rouen, Montpellier, Besançon, Paris 3, Paris 10, Inalcoâ¦) ont solennellement interpellé les deux Ministres dans un Appel exigeant "le retrait de tous les projets de réforme controversés, condition nécessaire à l'ouverture de véritables négociations et à la relance du nécessaire processus de réforme auquel doit être associé l'ensemble de la communauté universitaire" (voir aussi le vidcast). Dans un discours introductif particulièrement virulent, G. Molinié a rappelé: «Depuis plusieurs mois nous tirons la sonnette d'alarme, nous parlons de farce et de mépris. Nous n'avons jamais été entendus, il n'y a de la part de Valérie Pécresse aucune écoute, les choses ne commencent à bouger que grâce à cette mobilisation. Nous avons fait face à l'autisme, le silence, le mépris, l'autosatisfaction, la désinformation publique de la part de la ministre. Non nous ne voulons pas de ces réformes là , calamiteuses, préparées entre technocrates et idéologues. Oui, nous sommes en colère, excédés. Oui nous voulons d'autres réformes.»
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