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Les nouveaux visages de la littérature africaine

Les nouveaux visages de la littérature africaine

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Bernard De Meyer)

APPEL À COMMUNICATIONS
Les nouveaux visages de la littérature africaine

Le Centre for African Literary Studies, à l’occasion du neuvième festival international annuel d’écrivains de Durban (Time of the Writer), accueillera une conférence sur les nouveaux visages de la littérature africaine, du 21 au 23 mars 2006, à Pietermaritzburg, province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud.

La littérature africaine s’est fortement diversifiée depuis qu’elle est devenue un domaine de recherche universitaire dans les années soixante. L’Afrique elle-même a énormément changé depuis la première génération d’écrivains avant les Indépendances, et en conséquence les besoins et les préoccupations des écrivains ont beaucoup évolué. L’Afrique a subi de rudes épreuves et a développé des stratégies ingénieuses pour y faire face. Une nouvelle génération, les petits-enfants de Senghor, Achebe et Soyinka, est apparue et se distingue par leurs préoccupations de leurs prédécesseurs, alors que certains discours universitaires prétendent que les dés avaient jetés par la première génération après les indépendances. De plus en plus de femmes écrivent, mais elles demeurent dans la minorité. On écrit de plus en plus dans les langues africaines, mais le danger d’être submergé par l’anglais ou le français n’a jamais été plus grand. Les suites de la colonisation ont disparu dans le lointain, mais la mondialisation et le néo-colonialisme représentent des dangers tout aussi importants. Toutes les anciennes convictions, comme l’État-nation et le panafricanisme, ont été mises en cause ; toutes continuent à exister. Par ailleurs, alors que la première génération d’écrivains et de chercheurs avait pour mission de montrer que l’Afrique était capable de produire de belles-lettres, il existe aujourd’hui plus de liberté pour découvrir la culture populaire. En outre, le cinéma africain est en pleine expansion. Finalement, de nouveaux défis apparaissent qui ont été à peine touchés par la littérature ; mentionnons ici le sida, les enfants-soldats, le triomphe du capitalisme international, la destruction de l’environnement et de l’habitat et la montée du pouvoir politique des mouvements religieux.

Vos communications (dont la durée ne dépassera pas vingt minutes) traiteront de nouveaux aspects de la littérature africaine (disons depuis 1990) ou de ce qui caractérise la production littéraire africaine actuelle. Nous cherchons des communications sur toutes les littératures sub-sahariennes, en anglais, français, portugais ou toute autre langue africaine. Les communications traiteront d’un seul ouvrage, d’un seul écrivain, ou de thèmes plus larges qui se retrouvent dans plusieurs textes. Nous accueillons avec plaisir des présentations sur la pédagogie ou la critique littéraire. Votre proposition de communication doit inclure un titre, votre nom et votre affiliation, vos coordonnées (y compris courriel et télécopie), ainsi qu’un résumé d’un paragraphe. La date limite pour la remise des propositions est le 20 janvier 2006.

Nos coordonnées (pour vos propositions et tout renseignement) :

Bernard De Meyer ou Neil ten Kortenaar
Centre for African Literary Studies
University of KwaZulu-Natal Pietermaritzburg
Private Bag X 01
Scottsville 3209
Afrique du Sud

courriel : demeyerb@ukzn.ac.za ou TenKortenaar@ukzn.ac.za