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Les écrivains critiques dramatiques au vingtième siècle

Les écrivains critiques dramatiques au vingtième siècle

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Nadia Ladjimi)

APPEL À CONTRIBUTIONS

Colloque

« Les écrivains critiques dramatiques au vingtième siècle »

21-22 mai 2015

Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3

Au dix-neuvième siècle, nombreux sont les poètes et romanciers qui se font critiques dramatiques dans les journaux et les revues. On connaît les cas de Théophile Gautier et de Gérard de Nerval à La Presse, de Théodore de Banville au Corsaire-Satan, d’Alphonse Daudet au Journal officiel de l’Empire puis de la République, d’Émile Zola au Bien public. Alors que le phénomène s’accentue au vingtième siècle, les travaux manquent sur le sujet. Les historiens de théâtre mettent l’accent sur les revues. Les critiques sont les oubliés de la recherche.

Le colloque sur les écrivains critiques dramatiques au vingtième siècle qui se tiendra les 21-22 mai 2015  à l’université Sorbonne nouvelle Paris 3 dans le cadre de l’UMR 7172 (THALIM) vise à explorer un vaste champ laissé jusqu’ici en jachère.

Seront pris en considération les écrivains, poètes, romanciers ou auteurs dramatiques, à qui des journaux ou des revues ont confié le soin de rendre compte des spectaclrs théâtraux. La liste est longue (et non restrictive) des auteurs pouvant faire l’objet de communications.

  • Dans l’entre-deux guerres : Marcel Achard et Alfred Savoir à Bonsoir, Henri Béraud au Mercure de France, Edmond Sée à L’Œuvre, Paul Léautaud au Mercure de France puis aux Nouvelles littéraires, Edouard Bourdet à Marianne,  Henri Béraud Mauurice Rostand au Soir, Colette, dans trois périodiques, Nozière à L’Avenir
  • Sous l’Occupation : Maurice Rostand à Paris-Midi, Charles Méré à Aujourd’hui, Henri-René Lenormand à Panorama, Henri Ghéon à Voix françaises
  • Après la guerre, Gabriel Marcel aux Nouvelles littéraires,  Jean-Jacques Gautier au Figaro, Jean-Jacques Bernard à L’Aube, Thierry Maulnier, dans plusieurs périodiques, Jean Tardieu à Action, Georges Neveux puis Audiberti à Arts, Elsa Triolet aux Lettres françaises, Jacques Laurent et Roger Nimier dans la presse hussarde, Claude Roy à la NRF, Bertrand Poirot-Delpech au Monde

On laissera donc de côté les critiques qui n’ont été que critiques (Robert Kemp, Pierre-Aimé Touchard, Georges Lerminier, Pierre Marcabru), de même ceux qui, quand ils ont été polygraphes, n’ont pas été écrit de poésie ou de fictions (Henry Bidou, Robert Kemp) ou qui n’ont pas insisté dans cette voie (Benjamin Crémieux, Lucien Dubech, Gilles Sandier) mais aussi ceux qui  ont abandonné la création quand ils sont devenus critiques (Jacques Lemarchand). On réservera enfin à un autre colloque les metteurs en scène devenus critiques, si prestigieux aient été André Antoine, Lugné-Poe,  Jacques Copeau.  

Le fait d’être poète ou romancier ou homme de théâtre a-t-il des conséquences sur le geste critique ? A l’inverse, la pratique de la critique influe-t-elle sur leur œuvre d’un écrivain ?

Comment ces critiques se sont-ils situés par rapport au théâtre d’art et au théâtre commercial   ? Ont-ils été éclectiques, misonéistes ou philonéistes ?

Les propositions de communications sont à envoyer à Jeanyves Guérin (Jeanyves.guerin@univ-paris3.fr) avant le 1er décembre 2014.

Comité scientifique :

  • Pascale Alexandre-Bergues (Paris Est Marne-la-Vallée / LISAA),
  • Jeanyves Guérin (Sorbonne nouvelle Paris 3 / THALIM),
  • Marie-Claude Hubert (Aix-Marseille / CIELAM),
  • Marie-Madeleine Mervant-Roux (CNRS / THALIM).