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Les écritures secrètes

Les écritures secrètes

Publié le par Dominique Vaugeois (Source : Colette Camelin)

« Rien n'est jamais fermé, sinon tes propres yeux »

Après le détour, l'énigme, la réticence, et l'illisible, le FORELL termine sa recherche sur la résistance des textes en se penchant sur les écritures secrètes : cryptages destructeurs ou/et révérencieux, stratégies qui visent à promouvoir le sens, fût-il caché. Même si un passage par la thématique du secret n'est pas à écarter, on s'intéressera d'abord aux écritures secrètes et à leurs modalités : réécritures, allusions, intertextualités, palimpsestes, ironie. On peut envisager plusieurs objets d'étude, relevant des domaines de la littérature, des arts plastiques, du cinéma, etc. :

  • Les écritures cryptées, qui permettront d'examiner la question du caché, comme dans la cryptographie, les cryptogrammes, les techniques de chiffrage appliquées au texte littéraire, les « messages secrets » et les codes mettant en lumière, paradoxalement, les techniques du caché.
  • L'écriture à destination sélective, qu'elle soit dite « pour soi » ou « pour initiés» : journal intime, autobiographie, autopastiche, plaisanterie réflexive à usage privé, et plus largement, textes relevant de la connivence.
  • Les écritures clandestines, avec leurs jeux de masques, qu'il s'agisse de contourner les censures ou de développer les stratégies ludiques.
  • Les écritures falsifiées : trompe-l'oeil, faux-semblants, impostures, mise en scène du faux.
  • L'écriture critique : à la recherche d'un « secret » de l'oeuvre. Codes, jeux, jargons critiques. Ce que l'on nomme style, ou « le secret de la littérarité ? ». La lecture critique comme herméneutique.

Propositions de communications à envoyer avant le 31 mars 2007, à : Michel Briand (michel.briand@univ-poitiers.fr), Colette Camelin (Colette.Camelin@free.fr), Liliane Louvel (liliane.louvel@univ-poitiers.fr)