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Les animaux mis en scène de 1760 au début du second Empire

Les animaux mis en scène de 1760 au début du second Empire

Publié le par Florian Pennanech (Source : Isabelle Martin)

LES ANIMAUX MIS EN SCENE DE 1760 au début du Second Empire

Colloque international

14-15 décembre 2009

Maison de la Recherche de Paris-Sorbonne

Appel à communications

La Société d'Etudes de l'Animal en Littérature et dans les Arts du spectacle (dite Séalas) et la Société d'Histoire du Théâtre organisent un colloque international sur le thème : Les animaux mis en scène de 1760 au début du second Empire.

« A la croisée des chemins, avec le passage d'une carte théâtrale héritée du Siècle des Lumières à une topographie moderne des théâtres […] » comme l'indique Catherine Naugrette-Christophe[1], la période considérée offre au niveau du répertoire, des mises en scène, et des espaces destinés aux spectacles une grande richesse documentaire, insuffisamment exploitée à ce jour. On observe en effet une sorte d'entre deux théâtral, caractérisé par :

- La mise à l'épreuve du système des genres et la création de nouvelles pratiques spectaculaires.

- Des agencements de l'espace originaux qui répondent aux exigences dramaturgiques inédites.

- L'émergence d'un nouveau public et ses attentes.

- La succession de régimes politiques très différents qui implique une remise en question des cadres juridiques et idéologiques de la production des spectacles.

La presse et l'iconographie témoignent alors du succès de mises en scènes animalières impressionnantes où alternent le féerique, l'exotisme, et le merveilleux des prouesses animales. Les animaux simulés ou dressés y jouent un rôle clé et occupent parfois une fonction centrale. Mais on les retrouve également, plus modestement, sur les boulevards, ou sur les places et mails de province, ces promenades urbaines qui offraient au flâneur un parcours spectaculaire original où bateleurs, montreurs d'animaux et théâtres ambulants se côtoyaient à l'année ou de façon saisonnière.

Grâce à l'outil, ou plus précisément au discriminant que constitue l'animal, il conviendra de s'interroger ici sur son implication dans la dramaturgie de l'époque en rendant compte du répertoire, de la mise en scène, du jeu, des décors, de la musique, des statuts des théâtres, de leur économie, et bien entendu de l'iconographie.

Les études se limiteront à l'espace français et analyseront les différents cas d'utilisation et de mises en scène d'animaux, tant réels qu'imités.

Les propositions de communication en français ou en anglais (une quinzaine de lignes) sont à envoyer simultanément à Isabelle Martin (imartin@sealas.org) et à Maryline Romain (maryline.romain@sht.asso.fr) par courriel avant le 15 juin 2009.


Comité scientifique :

François Moureau (Président de la Séalas, Université de Paris-Sorbonne)

Joël Huthwohl (Directeur des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France)

Maryline Romain (Directrice de la Société d'Histoire du Théâtre)

Isabelle Martin (Secrétaire générale de la Séalas)


[1] Catherine Naugrette-Christophe, Paris sous le Second Empire, le théâtre et la ville. Essai de topographie théâtrale, P., Librairie théâtrale, 1998, p.8.