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Tendresse de Léon-Paul Fargue

Tendresse de Léon-Paul Fargue

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Au plus sombre des années de l'Occupation, Léon-Paul Fargue en appellait à la confiance, en poursuivant son travail de mémorialiste de la fantaisie et du rêve. Dans la Lanterne magique. Chroniques littéraires de Paris occupé (Gallimard, L'imaginaire), il projette ses souvenirs : l'exposition universelle de 1900, les causeries chez Mallarmé, les peintres impressionnistes, Hugo le précurseur, l'actrice Réjane. Il parle de ses goûts, musique et création, raconte les fiacres des boulevards, la mode féminine, la tendresse des soirs de printemps… Cette réédition fait suite à celles procurées récemment par L. de Freitas aux éd. Fata Morgana : Boussoles particulières, galerie de ses grands aînés de la littérature et de la peinture, d’Ovide à Joyce et de Goya à Whistler, et le méconnu Maurice Ravel. Signalons encore l'édition de la Correspondance 1927-1945 avec A. Beucler (P.U. Nanterre). De Fargue, il est aussi beaucoup question, aux côtés de Mac Orlan, Reverdy, Segalen, Roussel, Morand, Cendrars, Albert-Birot et Larbaud, dans l'essai d'Anne Reverseau Le Sens de la vue. âLe regard photographique de la poésie moderniste (PUPS) — (Image ©Gisele Freund)