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Le Voyage est-il une expérience morale ?

Le Voyage est-il une expérience morale ?

Publié le par Florian Pennanech (Source : CELLF 17e-18e)

Le voyage est-il une expérience morale ?
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Journée d'étude organisée par François MOUREAU (Université Paris-Sorbonne, CRLV)

dans le cadre du Groupe d'Étude des Moralistes (GEM)
programme de recherche du Centre d'Étude de la Langue et de la Littérature Françaises des XVIIe et XVIIIe siècles (CELLF 17e-18e, UMR 8599 du CNRS et de l'Université Paris-Sorbonne)
en collaboration avec le Centre de Recherche sur la Littérature des Voyages (CRLV)

Samedi 12 mars 2011
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Université Paris-Sorbonne, Bibliothèque Georges Ascoli et Paul Hazard


9 h 00 - François MOUREAU (Université Paris-Sorbonne, CRLV) : "Voyager à l'Âge classique".

9 h 40 - Marie-Christine GOMEZ-GÉRAUD (Université Paris-Ouest) : "Le Bouquet sacré des fleurs de la Terre sainte de Jean Boucher : morale, écriture et spiritualité".

10 h 20 - Rachel MOURIER (EPHE) : "Le Paradis, Noé, Prométhée et quelques autres : enquête sur les lieux mythiques du Caucase".

11 h 00 - Sophie LINON-CHIPON (Université Paris-Sorbonne, CRLV) : "La moralité du voyageur à l'épreuve des séductions (ou tentations) sur la route maritime des épices".

11 h 40 - Alessandra GRILLO (CRLV) : "Morale et hospitalité laponne".

12 h 20 - Conclusions

Aujourd'hui, on s'interroge sur la signification idéologique, voire morale, des grands voyages du passé. La réflexion critique sur l'histoire de la colonisation, de l'esclavage et sur l'impérialisme occidental a conduit à lire leurs relations comme des récits biaisés. De fait, si les voyageurs au long cours de l'Âge classique qui nous intéressent ici ont omis de satisfaire à nos exigences morales, ils ont découvert quelque chose, sans lui donner un nom : ce que nous appelons l'altérité et le relativisme moral des civilisations. Les grands voyageurs-relateurs ne voyageaient pas pour leur plaisir, c'était de rudes professionnels – marchands, hommes de sciences, missionnaires, etc. – qui avaient pour première ambition d'assurer le succès de leur entreprise : vendre, acheter ou convertir, cartographier et inventorier. Il n'y avait pas de morale en cela. Elle était par surcroît, quand l'occasion se présentait d'une halte, d'une réflexion sur un phénomène humain exotique. Si les relateurs n'en revenaient pas personnellement changés, ils en rapportaient des graines qui ne manqueraient pas de germer.

Pour toute information :
CELLF 17e-18e, Université Paris-Sorbonne, 1 rue Victor Cousin, 75230 Paris cedex 05
Tel. : 01 40 46 25 35 – 01 40 46 47 90

Francois.Moureau@paris-sorbonne.fr
http://www.cellf17-18.org
http://www.crlv.org

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Prochaine journée : Samedi 28 mai 2011 - Norme et changement : l'Essai sur les moeurs de Voltaire organisée par Sylvain MENANT (Université Paris-Sorbonne, CELLF 17e-18e)