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Le tournant axiologique de la critique française

Le tournant axiologique de la critique française

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Renouveau de la question de l'engagement, intérêt pour la problématique de la valeur, redécouverte des implications axiologiques du roman, le mouvement symbolisé dans le domaine anglo-saxon par les réflexions de W. Booth à la fin des années 80 et dont on trouvera les premiers échos chez des théoriciens de l'idéologie tels que V. Jouve ne cesse de s'amplifier. Au moment où les grands travaux américains commencent enfin à être traduits, tout se passe comme si la critique française tentait de proposer sa propre version des études culturelles, en insistant notamment sur le substrat formel et générique des valeurs produites et portées par les oeuvres littéraires et les enjeux méthodologiques de leur évaluation.