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Le texte étranger (Séminaire IndeA)

Le texte étranger (Séminaire IndeA)

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Emilienne Baneth / Claire Joubert)

IndeA Université Rennes II resp. Emilienne Baneth-Nouailhetas
Le texte étranger Université Paris 8 resp. Claire Joubert



Séminaire IndeA / Le texte étranger Année 2005-2006

Littérature, diversité des langues et poétique de l'histoire


IndeA, Centre de recherche sur l'Inde Anglophone, Université de Rennes II (composante de l'UPRES/EA 1796 A.C.E.), et Le texte étranger, groupe de la recherche en littérature anglaise, Université Paris 8 (composante de l'UPRES/EA 1569 Transferts critiques et dynamique des savoirs, domaine anglophone), s'associent pour explorer les points névralgiques qui se trouvent à l'intersection de leurs démarches respectives : présence de l'étranger dans le texte ; émergence d'une langue autre par effet de bilinguisme et feuilletage de l'histoire coloniale et post-coloniale ; le littéraire comme travail de l'altérité dans la langue ; poétique du politique.

IndeA, Research Centre on India and Anglophony (Rennes II University) and Le texte étranger, Research Centre in English Literature, (Paris 8 University), are working together to explore the critical points on which their respective lines of investigation intersect : the foreign within the text ; the emergence of a new language through the play of bilingualism ; language as the mode of historicity for the colonial and post-colonial ; literature as alterity at work within language ; politics and poetics.


1. Pourquoi l'histoire ? Quelle histoire ?

Le premier objet d'étude du séminaire commun IndeA / Le texte étranger fut la question disciplinaire et épistémologique de la littérature comparée comme démarche qui permet de penser la littérarité des langues à travers l'altérité. Ce travail nous mène, dans la même logique de recherche, vers la réflexion sur l'histoire et la diversité des langues que le séminaire mettra en chantier continu en 2005-2007.
En effet, lorsque la comparaison dépasse la mise en rapport d'identités culturelles pré-définies, pour se faire méthode critique, elle permet d'affirmer que le travail du rapport entre langues est au centre du travail sur le langage : là se fait l'imbrication irréductible de l'historique et du poétique.
Si je souhaite donc continuer dans cette voie de travail et d'étude, c'est pour clarifier ce rapport irréductible tout en le mettant régulièrement en résonance avec les problèmes soulevés par les études post-coloniales : celui du relativisme historique, du relativisme de la valeur, de l'universel comme hégémonie, du multiculturalisme comme utopie folklorique...

Force est de constater que le travail du rapport entre langues, du rapport entre poétique des littératures et la poétique, n'est pas toujours au centre des études littéraires.
1) Il existe, quoi qu'on en dise, une pratique de la littérature « monolingue », se fondant sur un absolu du langage qui transcenderait les langues. Dans un sens, on peut se demander si l'herméneutique poursuivie par Gadamer n'est pas de cet ordre : une vision de l'histoire fondée sur la prise en compte du passé et de la tradition, mais à travers l'interprétation. A travers l'idéal du présent et l'idéal du poème inextricablement liés dans une certaine conception de la temporalité : « le poème rend présent par la mimésis ». La transversalité des langues ainsi conçue pourrait être réduite à la tête d'épingle du moment interprétatif (moment d'advention de la Vérité) : moment de répétition dont l'idéal est de nier la temporalité. Ainsi l'histoire devient synonyme simple d'une temporalité délétère contre laquelle s'arc-boute la force créatrice de l'homme : cette conception fait de l'art une force-contre-le-temps : et mène presque nécessairement au gommage de la pluralité des cultures et des langues. Ne sait que faire de la diversité des langues comme vecteur simultané de l'art et du politique.
2) Il existe également une pratique déshistoricisée de la comparaison et de la pluralité, qui se fonde sur une absolutisation de la différence culturelle et géographique -, que l'on ne pourrait finalement que recenser pour en demeurer au constat de l'altérité comme « impensable ». Cette pratique laisse en plan la question de la valeur, qui ne peut s'approcher précisément que dans la mise en tension, en résonance, de l'histoire et de l'éthique.

Le travail du séminaire sur l'histoire et la diversité des langues permettra donc d'explorer, à travers des lectures précises et croisées, les questions qui se tissent comme passerelles inaliénables entre : le littéraire, et son rapport à l'étranger ; le rapport de l'étranger à l'histoire ; le littéraire dans son rapport à l'histoire. D'examiner, par exemple, une pensée de l'oeuvre littéraire comme un objet figé doué du pouvoir de surmonter « le devenir étranger de toute chose dans l'évanescence du temps » (Gadamer), qui suppose une vision de l'histoire comme aliénation du sujet ; et un idéal du sujet comme anhistorique.
La question critique, ici, est celle de l'historicité dans son indissociable lien avec la littérature, au-delà de la transdisciplinarité souvent statique qui s'affiche dans les institutions universitaires. Proposition qui sous-tend ce programme de lectures : examiner la pensée du littéraire comme le devenir étranger même, comme travail du temps par le sens contre l'évanescence, pour l'histoire donc. Comme travail des langues, contre l'absolu de la différence et de l'intraduisible. Ce qui suppose une historicité définie comme continuum d'un rapport du sujet au collectif, et non comme isolement du présent. Toutes ces hypothèses, établies en discussion avec la philosophie de l'histoire, sont à travailler encore.
D'une part se dessine une philosophie de l'histoire qui prend en compte l'art et le littéraire comme force contre le temps ; comme moment d'émergence d'une vérité du présent, la vérité étant le présent. D'autre part une philosophie de l'histoire fondée sur l'historicité, sur le dire du passé et non son interprétation, inaugurant un rapport aux langues, au littéraire et à l'art comme forces mêmes de l'historique et du politique.
E.L.B.

Why history? Which history?

The object of the first IndeA/ Le texte étranger common seminar (2004-2005) was to interrogate the epistemology of Comparative Literature as a discipline and as a process for the understanding of the literariness of languages through their alterity. This research now leads us, following the same logic and purpose, towards a reflection on history and the diversity of languages: this will be the subject of our work in progress seminars in our second year of common research, 2005-2006.
When the comparatist gesture goes beyond the confrontation of pre-defined cultural identities it becomes a critical method, and asserts the centrality of the relation between languages in all work on language: there it is that history and the poetic are inextricably intertwined.
I wish to pursue this line of research and investigation in order to clarify the modalities of this double relation (between language and languages, in situ, as it were, and in actu) while confronting it constantly with the questions posed in post-colonial studies: the problem of historical relativism, of the relativity of value, of the universal as hegemony, of multiculturalism as a folkloric utopia among others.
The fact is that the examination of the relation between languages, of the relation between the poetics of specific literatures and the poetic in general, is not systematically the focus of literary studies:
1) There is a monolingual approach to literature based on a conception of language as an absolute transcending languages. Perhaps the hermeneutics developed by Gadamer is precisely in this vein: a vision of history founded on a concern for the past and tradition through interpretation, idealized as a repetition of sorts. Thus is the poem defined in relation to temporality, as the moment that arrests time thanks to the fullness of mimesis. The transversality of languages in history is all but erased, bound into the moment of interpretation, understood as a force against temporality. The conception of history as time, and of art as force-against-time, negates the significance of the plurality of languages and cultures as common vector of art and of the political.
2) There is also, on the other hand, a de-historicized approach to comparative literature, based on a reverence for difference as an absolute a difference that in the end is simply pointed out, listed as proof that alterity is the unthinkable, beyond language. This practice blanks out the question of value, which can be defined only within the criss-cross of language, history and ethics.

The seminar on history and the diversity of languages, based on the reading and study of given texts, will therefore explore the questions that emerge at the intersection between: the literary and its relation to the foreign; the relation of the foreign to history; the literary in its relation to history.
The critical point here is the question of historicity in its relation to literature, a question that goes far beyond what could be seen as a token, academic interdisciplinary gesture. At the core of this programmatic bibliography is the impulse to conceive of literature as the foreign itself, as the working over of time by meaning, opposed to evanescence: as historicizing force, in other words. As the work of languages, against an absolute of difference, of the untranslatable. This implies that historicity be defined as the continuum of a relation between the subject and the collective, instead of as a reinterpretation of the past by the present. All these propositions are to be re-examined in the light of the texts chosen for study.
On the one hand a certain philosophy of history seems to consider art and literature as forces against time: as epiphanies of a truth identified with the isolation of the present. On the other, another philosophy of history anchors itself in historicity understood as the statement of the past rather than its interpretation, thus evincing the political and historical potency of languages in their double diversity (transversal and historical); the potency of literature, of art.
E.L.B.



2. Pourquoi l'histoire ? Quelle histoire ?

Le séminaire se consacre cette année à un travail de lecture collectif sur un ensemble de textes où la question de la diversité des langues est posée dans un rapport nécessaire à la pensée de la littérature, et à la pensée de l'histoire. C'est le rapport de nécessité unissant ces trois dimensions de l'anthropologique qui nous intéressera, et l'identité pressentie entre la force d'altérité à l'oeuvre dans le langage, par les langues et par le poème, et le processus de l'historicité des valeurs : subjectives, sociales, culturelles, épistémologiques.
Ce programme continue le travail engagé en 2004-2005 sur le comparatisme littéraire, pour la perspective générale d'une poétique de l'étranger. Il s'agit toujours d'interroger les pensées du rapport politique par la question du langage et de l'art dans le langage, pour chercher les prises critiques sur la doxa contemporaine de l'interculturel. La question de l'histoire, qui s'est révélée partout l'enjeu épistémologique et politique dans le projet comparatiste, est aussi celle qui peut donner à voir les risques de décriticisation contenus dans l'intention pluraliste de l'interculturel, à la fois dans sa conception de la culture (ce qu'elle y fait de la littérature, soit du langage et de l'art) et dans sa conception de l'inter- (ce qu'elle y fait de l'altérité).
Le contexte théorique et idéologique dans lequel cette proposition est lancée continue à aviver la nécessité d'un questionnement critique. A l'été 2005, on trouve ce contexte dorénavant inscrit dans le paysage universitaire en France : la recomposition des disciplines issue de la réforme LMD vient de donner un corps institué, « habilité », à des thématiques de l'interculturel maintenant largement installées dans leur establishment ; et les programmes, diplômes ou équipes de recherche, sur les transferts culturels, le comparatisme, la traduction, les interactions entre la littérature et les cultures, sont l'un des visages de la modernité des sciences humaines et sociales et des disciplines des langues en premier lieu. Une nouvelle distribution du rapport entre littérature, langage et société est en cours dans cette actualité scientifique, qui rattrape à la fois les préoccupations théoriques anglo-saxonnes et le présent des questions géopolitiques : les concepts de culture et de l'inter-, qui deviennent ici l'unité épistémologique à partir de quoi peuvent se construire les énoncés théoriques, veulent permettre de penser la dimension sociale et politique, nationale et inter-nationale, des langues et des oeuvres. Visant une critique à la fois du formalisme littéraire et de l'historicisme civilisationniste, le concept de culture est mis en avant pour son pouvoir critique sur les naturalisations qui fabriquent les ethnocentrismes et les idéologies communautaristes. En ces termes, il vaut comme modernité épistémologique et politique.
Mais il risque une décriticisation, et la perte de sa visée historicisante, chaque fois qu'il perd de vue la question du langage, et se réinscrit dans la géographie des identités. C'est ce qui se mesure dans la politique des langues qui s'est aussi inscrite dans le nouveau paysage scientifique « européanisé » par la réforme LMD en particulier dans la perte de disciplinarité des disciplines des langues, où la logique territoriale des passages interculturels et interdisciplinaires montre son pouvoir d'arasement des problèmes ; d'élimination de l'altérité.
La question du langage reste, une fois cet (inter-)cultural turn entré dans les moeurs, le lieu problématique où l'historique s'arrache continûment aux réifications essentialistes. Une poétique de l'étranger, en proposant de penser ensemble la diversité des langues et l'art dans le langage, cherche à faire travailler cette énergie critique du langage, comme la force croisée de l'altérité et de d'historicité qui fait ce que Saussure appelle « la vie des peuples », contre les tentations de l'identitaire.
Les textes que nous voulons relire explorent, diversement, le fonctionnement du langage et de la culture, la diversité des langues et des cultures, en impliquant la littérature et en problématisant la nécessité de cette implication. Notre écoute veut être tendue vers la question de l'histoire, qui traverse ces plans et travaille dans ces textes comme enjeu et moteur de la pensée de l'homme dans le langage. Ces textes rendent concevable une poétique de l'histoire, critique d'une philosophie de l'histoire comme d'une histoire littéraire, et donnent des moyens pour explorer cette hypothèse d'une identité entre la diversité des langues et le poème comme processus jumeaux de l'histoire dans le langage hypothèse qui met la poétique au point critique des sciences humaines, et l'art au vif de l'humain.
C.J.

Why history? Which history?

The programme for this year's seminar consists in the collective reading and discussion of a series of texts in which the question of the diversity of languages is posed as necessarily involving the questions of literature and of history. The focus of attention will be on this inextricable tie of the three anthropological dimensions, in order to put to the test the hypothesis of an identity between the force of alterity at work in language, through the plurality of languages and through the poetic, and the historicity of values: subjective, social, cultural, epistemological.
This programme follows on from the work initiated in 2004-2005 on Comparative Literature, in the general perspective of a poetics of the foreign. It is still a matter of interrogating political theories from the angle of language and of art in language, in order to elaborate a critical hold on the current orthodoxy of inter-culturality. The question of history, which emerged as the constant epistemological and political stake in comparativism, is also a pointer to the risks of decriticisation contained in the pluralist intention of multiculturalism: both in its conception of culture (how it conceives of the place of literature, i.e. of language and art, within culture), and in its conception of alterity.
The theoretical and ideological context which motivates the project continues to consolidate, and to press for critical analysis. In this summer of 2005, we find this context decisively inscribed in the institutional architecture of the French academia : the redistribution of disciplines resulting from the Bologna Agreement reforms has now given inter-cultural thematics the full legitimacy of territoriality, and the programmes, diplomas or research centres devoted to transferts culturels, comparativism, translation, or the interactions between literature and the plurality of cultures, are now one of the faces of modernity in the human and social sciences and of the disciplines of language in particular. The relation between literature, language and society is being reconsidered in this newly sanctioned scientific geography, catching up with both Anglo-Saxon theoretical preoccupations and the current geopolitical questions : the concepts of culture and of plurality, which now become the epistemological unit from which theoretical propositions can be enunciated, are put forward as an attempt to rethink the social and political, national and international dimension of languages and of works. Set up against both literary formalism and the historicism of civilisation (the French mode for the study of societies within the Modern Languages), the concept of culture is promoted for its critical power over the naturalisations that drive ethnocentrisms and identitarian ideologies. In these terms, it comes to represent epistemological and political modernity.
But it runs the risk of decriticisation, and of losing its historicising power, each time it loses sight of the question of language, and is deflected back onto the geography of identities. This is also what can be measured in the politics of languages which has been instituted in the new Europeanised scientific landscape by the Bologna Agreement reforms in particular in the loss of disciplinarity of the disciplines of language where, in places, the territorial logic of intercultural and interdisciplinary has exhibited its capacity to despecify problems and dilute alterity.
Once this (inter-)cultural turn is effected, the question of language remains the problematic site where history keeps wrenching itself away from essentialist reifications. A poetics of the foreign, in attempting to problematise the diversity of languages and art in language together, will try to put this critical energy of language to work, as the combined force of alterity and historicity which make up what Saussure calls la vie des peuples, against the temptations of identity.
In their different ways, the texts we want to reread explore language and culture, and the diversity of languages and cultures, in close relation to literature and offer conceptualisations of this necessary implication. Our attention will be aimed at the question of history, which is everywhere present across these planes, as the stake but also the driving force in the thinking about man within language. These texts make possible the conception of a poetics of history, critical both of a philosophy of history and of literary history, and open possibilities for the thinking about the poetic and the diversity of languages as the twin historical processes in language possibilities that place poetics at the critical point of the human sciences, and art at the crux of the human.
C. J.


3. Première bibliographie

Benjamin, Walter. « La Tâche du traducteur » (1923), in Oeuvres, tome 1, trad. Maurice de Gandillac, Rainer Rochlitz et Pierre Rusch. Paris : Gallimard, Folio/essais, 2000, pp. 244-262. Traduction anglaise : « The Task of the Translator. An Introduction to the Translation of Baudelaire's Tableaux parisiens », in Walter Benjamin, Illuminations. Essays and Reflections (1968), ed. and with an introduction by Hannah Arendt, transl. Harry Zohn. New York, Schoken Books, 1969, pp. 69-82.
Derrida, Jacques. « Des Tours de Babel » (1985), in Psyché. Inventions de l'autre. Paris : Galilée, 1987, pp. 203-235.
de Man, Paul. « Conclusions : Walter Benjamin's The Task of the Translator' », in The Resistance to Theory, Theory and History of Literature vol. 33. Minneapolis and London : University of Minnesota Press, 1986, pp. 73-105.
Gadamer, Hans-Georg. « Historicité » (1970), in Encyclopedia Universalis, éd. 1989, t. 11, p. 516.
. Le Problème de la conscience historique (Conférences prononcées en 1958 à Louvain). Publications universitaires de Louvain, 1963.
. Langage et vérité, trad. J.-C. Gens. Paris : Gallimard, 1995. Particulièrement: « La continuité de l'Histoire et l'instant de l'existence »; « Du temps vide et du temps plein » ; « Rhétorique et herméneutique ».
Heidegger, Martin. Sein und Zeit (1927); Etre et Temps, trad. François Vézin. Paris : Gallimard, 1986 (7ème éd. 1998).
Herder, Johann Gottfried. Idées sur la philosophie de l'histoire de l'humanité, trad. Edgar Quinet, introduction, notes et dossier par Marc Crépon. Paris : Presses-Pocket, Agora, 1991.
Humboldt, Wilhelm von. « La tâche de l'historien », in Introduction à l'oeuvre sur le kavi et autres essais, trad. et introduction par Pierre Caussat. Paris : Seuil, 1974, pp. 35-63.
Ricoeur, Paul. Temps et récit, tome 3 : Le Temps raconté. Paris : Seuil, 1985. Particulièrement : 1) « Temporalité, historialité, intra-temporalité : Heidegger et le concept vulgaire' de temps » (pp. 111-178) ; 2) « Vers une herméneutique de la conscience historique » (pp. 374-433).
. Du texte à l'action : essais d'herméneutique ii. Paris : Seuil, 1986. Particulièrement : « Herméneutique et critique des idéologies » (pp. 367-416).
Saussure, Ferdinand de. Ecrits de linguistique générale. Paris : Gallimard, 2002.


4. Calendrier du séminaire

- samedi 15 octobre 2005 (Paris 8 10h-13h, salle B 344) séance d'introduction
préparation du travail collectif de l'année, et perspectives pour 2006-2007
Emilienne Baneth : « Problèmes du temps sans histoire »
Claire Joubert : « Diversité des langues et différence des langues : deux histoires ».
- samedi 7 janvier 2006 (Rennes)
- samedi 4 mars 2006 (Paris 8)
- samedi 1er avril 2006 (lieu à déterminer)