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La vitesse en art

La vitesse en art

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Amandine Briffaut)

 

Dans le cadre  de l’axe Textes, objets, interprétation, argumentation de la MSH NPdC ;

Thématique Œuvres littéraires et artistiques : processus de création

Lundi 21 janvier 2008, 10h-18h

Université de Lille 3, maison de la recherche, salle 008

La vitesse en art

Journée d’études proposée par Suzanne Liandrat-Guigues (CEAC, EA 3587)

en collaboration avec la MSH NPdC

10h15                         Ouverture par Suzanne Liandrat-Guigues et Anne Boissière (qui jouera le rôle de discutante au long de la journée) 

10h30              Jean-Louis Leutrat (PR Paris-3) : «  Les morts vont vite »

Quelques réflexions sur l’accéléré et le ralenti avec des correspondances particulières entre cinéma et littérature.

11h30              Claude Jamain (PR Lille-3) : Propos sur le danseur

 En liaison avec le Futurisme, seront abordées les notions de virtuosité et de vitesse.

Déjeuner

14h30              Sylvie Thorel- Cailleteau (PR Lille-3) : La belle mesure de la terre

Proust, Claudel et Cendrars s’intéressaient aux automobiles et aux avions. La pensée de la vitesse et de la géométrie que leurs oeuvres permettent de saisir, constitue un jalon considérable de l’histoire de l’abstraction.

15h30              Suzanne Liandrat-Guigues (PR Lille-3) : L’art du cinéma au risque de l’éclair

Au-delà du discours sur la vitesse mécanique et ses traductions technologiques au cinéma, le cas de Jean-Luc Godard sera examiné à la lumière de l’ « éclair de pensée » (A. Rodin)

16h30              Dork Zabunyan (MCF Lille-3) : La vitesse de l’information

De Logistique de la perception, publiée en 1984, à L’Université du désastre, son dernier livre paru en 2007, Paul Virilio explore les moyens qui favorisent une vitesse toujours plus grande dans la diffusion de l’information ; ce qui n’est pas sans effet sur les manières dont s’affecte aujourd’hui le temps de la pensée. Le cinéma forme assurément l’une de ces manières. En conclusion de L’Image-temps, Deleuze avançait que l’information, considérée comme mot d’ordre et comme cliché, constituait l’ennemi auquel les cinéastes modernes devaient se confronter s’ils entendaient la dépasser. Il s’agira de reprendre ce constat au regard de la vitesse de l’information étudiée dans le détail par Virilio.