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Appels à contributions
La vertu dans la littérature française de la Renaissance (RSA-Venise 2010)

La vertu dans la littérature française de la Renaissance (RSA-Venise 2010)

Publié le par Vincent Ferré (Source : Pascale Chiron et Lidia Radi)

La vertu dans la littérature française de la Renaissance.

Appel à contribution en vue de la RSA-Venise 2010.

 

 

Cette session se propose d'étudier la notion de « vertu » dans la littérature française de la Renaissance.

En combattant contre les vices, les vertus chrétiennes n'ont cessé de croiser les vertus courtoises dans la littérature médiévale, que ce soit dans la littérature chevaleresque ou plus nettement allégorique et édifiante. Le XVe siècle, avec le Livre du Coeur d'Amour épris, ou Jehan de Saintré s'applique au contraire à confronter des individus à des systèmes de pensée qui ne fonctionnent plus et où la vertu morale, courtoise, semble à l'épreuve d'un affranchissement de l'individu.

Si les modèles allégoriques fonctionnent encore dans la première moitié du XVIe siècle, où la littérature édifiante est encore bien représentée, que ce soit à des fins morales, chrétiennes, ou politiques, il semble que l'on puisse dessiner des nuances et que l'individu s'ingénie à trouver sa propre voie, même modeste, vers la vertu, tel le « traverseur des voies périlleuses» du labyrinthe de Fortune de Jean Bouchet. Comment les écrivains de la Renaissance, d'Erasme à Montaigne, dessinent-ils la vertu, en particulier dans son rapport avec la connaissance? Comment expriment-ils leur désir d'être vertueux? Et comment, pour l'auteur comme pour le lecteur, la littérature peut-elle être un moyen d'accès à cette vertu, cette littérature que l'on condamne parfois pour n'être qu'un vain « passe-temps », et que Rabelais défend avec humour dans ses prologues ?

Les propositions, d'une page, en anglais ou en français, pourront concerner la littérature française de l'ensemble du XVIe siècle. Avec votre nom et votre université d'appartenance, elles sont à adresser par mail avant le 15 avril 2009 à Pascale Chiron (p.chirondelorme@wanadoo.fr)  et Lidia Radi (lradi@richmond.edu).