La semaine de SLU fait sa rentrée et va du 29 août au 4 septembre 2011
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La rentrée scolaire occupe les journaux
Le sort des stagiaires de l'an II Chatelien continue de préoccuper (même si Le Monde vante leur envie et leur motivation d'enseigner 18h d'emblée) : revue de presse.
Le SNALC conteste le sondage "indépendant" réalisé pour le ministère de l'éducation nationale qui conclut que la nouvelle formation des maîtres est "globalement positive" (communiqué du 30 août).
Rue 89 démonte, pour sa part, les chiffres que Luc Chatel ne cesse de répéter d'une interview à l'autre (3 septembre).
Il y a un chiffre certain sur lequel Luc Chatel ne s'attarde guère, c'est celui des suppressions de postes. Mediapart revient sur le prix de cette politique pour les établissements scolaires (29 août). Libération confirme que "quand les postes sautent, c'est l'aide aux élèves qui trinque" (29 août encore). Même Le Monde constate sobrement que la rentrée scolaire se fait avec moins d'enseignants et plus d'élèves (29 août toujours).
Confrontés à un changement profond de leur métier et à des exigences du pouvoir qu'ils contestent, certains instituteurs démissionnent (Rue 89, 1er septembre).
L'école est à bout de souffle : Lucie Delaporte analyse les décisions politiques responsables de la crise (Mediapart, 2 septembre).
Marcel Gauchet et Philippe Meirieu ont chacun leur idée des raisons de la crise et une idée ce qu'il faudrait faire pour améliorer les choses. Au premier chef, rompre avec l'idéologie de la compétence (Le Monde, 2 septembre).
Mais pour Le Monde, la solution est simple : il faut changer le statut des enseignants. Le journal fait clairement campagne en ce sens (31 août-2 septembre).
Heureusement, Ségolène Royal demande un moratoire sur les suppressions de postes pour 2012 (L'Express, 31 août). Voilà qui sauvera certainement l'école de la République.
Quant à "cher Luc", il préfère se concentrer sur les leçons de morale en primaire (Libération, 31 août). Avec pour modèle le comportement de Claude Guéant et de sa clique face aux affaires touchant le pouvoir actuel ?
Vers une internationale des universités en crise ?
Laurent Wauquiez promet l'élargissement du cautionnement solidaire, destiné à faciliter l'accès des étudiants au logement (Libération, 31 août).
Cette annonce vient après la décision d'allonger à 10 mois les bourses étudiantes : une goutte d'eau dans la galère financière des étudiants selon l'enquête de Mediapart (26 août).
Le PCF dessine les premières lignes de son programme 2012 pour l'enseignement supérieur et la recherche.
SUD Étudiant et la FSE appellent à la mobilisation contre la nouvelle licence (2 septembre).
La liste des candidatures aux élections du CNU a été publiée.
Ce n'est pas de l'étranger que viendra le réconfort.
En Grèce, la situation des universités suite aux vagues de réformes est jugée chaotique par le Greek Observer (30 août).
Au Chili, malgré la répression, les étudiants poursuivent leur mouvement de lutte en faveur du système public d'éducation (Mediapart, 30 août).
Aux Etats-Unis, les prêts étudiants ont augmenté de 511% depuis 1999, à mesure que le financement des universités publiques par les Etats diminuait (The Atlantic, 18 août).
Remettre le système universitaire sur de nouveaux rails demandera un effort d'invention collective tourné vers le long terme, selon Catherine Cole, professeure à l'Université de Berkeley (The Daily Californian, 26 août).
Étrangement, les journaux ont peu rendu compte de chiffres pourtant autrement plus intéressants que le classement de Shanghaï
Henri Audier pointe le fait sur son blog d'Educpros (28 août).
Pourtant, ces chiffres sont aisément disponibles et peu suspects de gauchisme, puisque fournis par l'OCDE dans son rapport 2011.
D'autres chiffres intéressants, ceux concernant le crédit impôt recherche qui se porte bien, tout comme les entreprises qui en bénéficient (L'usine nouvelle, 29 août).
L'autoritarisme en matière de recherche se poursuit. Le CNRS entend modifier son système de recrutement en fléchant les postes. Une AG des directeurs d'unité (dont voici l'ordre du jour) se tiendra le 8 septembre en opposition à cette décision. Une lettre peut être signée à partir du même article.
Mais de toutes façons, cela n'a guère d'importance puisque, l'AERES est formelle, les chercheurs français sont des loosers (Affordance, blog d'Olivier Ertzscheid, 4 juillet).
Pour venir en aide à ces nazes, les "excellents" chercheurs financés par l'ANR demandent à pouvoir reverser de l'argent à leurs collègues défavorisés - on peut toujours rêver (Les Zéros, août 2011).
Les humanités ont-elles une quelconque utilité ? Deux livres se penchent sur la question.
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En bonus, cette semaine, la nouvelle révolution technologique qui va changer l'économie de la connaissance : BOOK...