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La rhétorique de l’ambiance dans les réseaux du XXIe siècle

La rhétorique de l’ambiance dans les réseaux du XXIe siècle

APPEL À COMMUNICATIONS

 

« La rhétorique de l’ambiance dans les réseaux du XXIe siècle »

Mini-colloque dans le cadre de la conférence annuelle de l’Association canadienne de littérature comparée (ACLC), Ottawa, printemps 2015.

 

Description de la problématique

S’il est un lieu commun de supposer que les réseaux du XXIe siècle contribuent à reformater la constellation de concepts qui ont permis l’émergence d’une réflexion sur la « communauté » depuis le milieu du XXe siècle – communauté culturelle, virtuelle; communauté de savoir, d’intérêt particulier, et al. –  il est encore difficile de comprendre comment se forment les espaces communautaires contemporains dans un contexte où s’est exacerbé le désœuvrement que Jean-Luc Nancy théorisait déjà dans les années quatre-vingt. .

Notre colloque s’intéresse à la notion « d’ambiance », notamment à ce qu’elle nous permet de constater à propos de la figuration de la communauté à l’ère du numérique et de l’explosion des réseaux de tout acabit. Alors que les communautés créées dans la culture de l’imprimé avaient tendance à procéder de forces centripètes qui attiraient des membres autour de l’aura d’un métarécit identitaire singularisé, les communautés virtuelles du XXIe siècle ont tendance à procéder d’une rhétorique de l’ambiance qui attire d’une manière différente; manière que nous avons encore du mal à saisir conceptuellement. L’objectif du colloque est de créer une espace d’échange sur les manifestations de l’ambiant dans la production culturelle du XXIe siècle, tant au niveau des supports médiatiques traditionnels que des nouveaux topoï intermédiaux qui émergent dans la culture numérique.

 

Quelles seraient les caractéristiques des communautés qui s’inscrivent dans cette rhétorique de l’ambiance ? Est-il juste de soutenir qu’elles déconstruisent les différends identitaires fossilisés et tolèrent davantage la diversité pulsionnelle, que « le devenir ambiant malmène l’ipséité » ? (Romieu, 2012). Doivent-elles, au contraire, être pensées comme des espaces de convergence artificielle, temporaire et contingente? Dans quelle mesure l’ambiant actualise-t-il de nouveaux rapports intersubjectifs dans les réseaux numériques?

 

Nous sommes présentement à la recherche de participants intéressés à partager une communication de vingt minutes s’inscrivant dans le spectre de la problématique décrite ci-dessus, par exemple :

  • L’ambiant en musique, ses effets sur les mutations de la musique électronique
  • L’écriture ambiante; l’ambiance de l’écriture
  • La culture de l’ambiance dans les réseaux sociaux
  • Les jeux vidéo « ambiants » : le sandbox, etc.
  • L’ambiance dans la culture du  lounge urbain 
  • L’ambiance au cinéma, à la télévision, dans le journalisme middlebrow.
  • L’ambiance et l’intégration des discours/pratiques de la pleine conscience
  • Les potentialités épistémologiques du concept de l’ambiant.

Les propositions doivent avoir entre 300 et 400 mots et nous êtres parvenues avant le 28 décembre. Prière d’inclure votre nom, prénom, coordonnées ainsi que votre université d’attache.