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L’imitation est l’un des phénomènes les plus naturels de la création littéraire. Et pourtant, les écrivains ont souvent ressenti une gêne, une peur diffuse ou une terreur violente à se sentir ainsi dépossédés de leurs propres mots. Écrire sous influence, tremper sa plume dans l’encrier du voisin : de tels gestes menacent les rêves de singularité absolue et d’originalité qui président à notre manière d’évaluer les œuvres. Comment les écrivains ont-ils réagi à cette peur ? Telle est la question posée par Maxime Decout dans Qui a peur de l'imitation ? (Minuit). L'Atelier de Fabula en donne à lire un extrait dans l'Atelier : "Longtemps j'ai imité de bonne humeur".