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La guerre d’Espagne, entre vide et trop-plein : répercussions, représentations et reconstructions d’un conflit marqué par l’excès (1936-2014).

La guerre d’Espagne, entre vide et trop-plein : répercussions, représentations et reconstructions d’un conflit marqué par l’excès (1936-2014).

Publié le par Emilien Sermier (Source : Laboratoire LISAA EA 4120)

 

Voir plus bas les versions anglaises et espagnoles de l'appel

 

Colloque international pluridisciplinaire

La guerre d’Espagne, entre vide et trop-plein : répercussions, représentations et reconstructions d’un conflit marqué par l’excès (1936-2014)

 

Université Paris-Est Marne-la-Vallée, jeudi 26 et vendredi 27 février 2015

Programme Jeunes Chercheurs coordonné par Rocío Alcalá del Olmo, Jonathan Barkate, Morgane Dubos, Lise Fournier, Pierre-Mendel Guei et Nawel Sebih.

Comité scientifique : Nancy Berthier, Laurent Coudroy de Lille, Jeanyves Guérin, Georges Lomné, Gisèle Séginger.

 

 

Organisé par des doctorants soutenus par des enseignants-chercheurs titulaires, ce colloque s’inscrit dans le cadre du Programme Jeunes Chercheurs de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Cet appel s’adresse prioritairement aux doctorants et aux jeunes docteurs, mais il n’est en rien exclusif et peut tout à fait susciter des propositions d’enseignants-chercheurs soucieux d’enrichir le projet. Le caractère pluridisciplinaire du colloque n’exclut a priori aucune discipline, à condition que la proposition s’inscrive dans les cadres définis ici.

           

Accompagnées d’une courte notice bio-bibliographique, les propositions de communications (3 500 signes, espaces comprises) doivent être envoyées avant le 1er avril 2014 aux organisateurs (pjc.guerre.espagne@gmail.com). Elles seront examinées et sélectionnées avant le 30 mai 2014. À l’issue du colloque, la publication est prévue pour le printemps 2015 dans la revue en ligne du LISAA : « Arts et Savoirs ».

Les communications en espagnol et en anglais seront acceptées mais devront être accompagnées d’un résumé en français pour la publication.

Le transport et l’hébergement seront à la charge des participants ou de leur laboratoire de rattachement. Les repas de midi et les collations seront pris en charge par l’équipe organisatrice pour tous les participants.

 

 

Par son déchaînement de bruit et de fureur, la guerre d’Espagne a affecté les acteurs du conflit aussi bien que ses victimes et ses témoins, entraînant l’intervention de puissances étrangères, l’engagement d’intellectuels du monde entier et l’exode massif de citoyens espagnols. Son retentissement a été tel qu’elle a inspiré une définition officielle de la notion de guerre civile lors des conventions de Genève de 1949 afin de combler un vide juridique et de définir un cadre légal qui protège les civils des excès de ce type d’affrontement.

Ces dernières années, la guerre civile espagnole a été étudiée sous différents angles, mais jamais ses représentations n’ont été analysées dans une perspective pluridisciplinaire qui s’attache au traitement de l’espace et des acteurs en mettant en regard tout ce qui a, intentionnellement ou non, disparu, laissé une trace ou été surexposé. Penser la guerre d’Espagne revient à poser la question de l’excès, que celui-ci soit une vacuité exacerbée traduisant l’absence – figurale, mémorielle, architecturale ou verbale – ou un trop-plein marqué par une prise de position ou une sur-médiatisation de faits, d’acteurs et d’espaces. Cela conduit à interroger ce conflit selon la dichotomie entre défaut et excès et à se demander comment les artistes illustrent ou dépassent l’indicible et l’irreprésentable consécutifs au silence imposé aux vaincus, parfois par eux-mêmes, et comment urbanistes, géographes, historiens et sociologues en étudient les répercussions dans la société et dans l’espace espagnols à travers le temps. L’opposition entre vide et trop-plein sera en jeu pour observer les traces du conflit – conservées, effacées, intégrées aux paysages, recouvertes, exhumées –, dans les mémoires comme dans les espaces car la guerre a marqué le territoire espagnol autrement que par les bombardements ou les plaques commémoratives.

La géographie et l’urbanisme s’intéressent aux espaces non bâtis ou en déshérence, aux friches de toutes sortes et aux délaissés. Ces espaces de jonction ou de transition seront à analyser au regard des espaces surchargés de vestiges ou de constructions nouvelles à portée mémorielle, qui sont en rapport étroit avec l’histoire. En historiographie et en sociologie, le vide se pense en termes de disparition et de fluctuation des archives et des mémoires car ces sources d’informations sont soumises au temps, qui influence ou efface les souvenirs, qui escamote ou ressuscite les traces du passé. À l’inverse, le trop-plein tend vers la part subjective de ces deux sciences humaines qui peut les conduire à opérer des manipulations de la mémoire. En littérature et en cinéma, les rapports entre vide et trop-plein s’articulent autour de ce qui est tu ou caché, de ce qui est suggéré et de ce qui est nommé ou montré. La coupe, l’ellipse, le silence ou le déploiement d’une rhétorique prosélyte ont partie liée avec l’engagement, la censure, l’autocensure ou la propagande.

Au plan temporel, les questionnements porteront sur l’ancrage des représentations dans le moment de leur apparition. Publier une œuvre ou étudier un espace n’a en effet pas le même sens pendant la guerre d’Espagne, sous Franco, après sa mort en 1975 et depuis la ley de memoria histórica de 2007. Outre cette question du rapport entre les époques, il faudra se demander si l’éloignement temporel garantit un surcroît d’informations et une fiabilité accrue dans leur compte rendu ou s’il ouvre une porte plus grande à la fiction ou à la subjectivité partisane. L’engagement se retrouve dans les choix architecturaux et urbanistiques, qui découlent de décisions politiques, qu’il conviendra d’analyser. De même, l’histoire et la sociologie pourront s’intéresser aux acteurs et aux scènes de la guerre en fonction des études plus ou moins nombreuses dont ils ont fait l’objet, en se demandant par exemple comment s’opère la répartition entre les majorités combattantes et les minorités – combattantes ou civiles, les femmes notamment. Ces problématiques permettront de réfléchir aux notions liées à la mémoire et à l’oubli.

Le corpus tend à être protéiforme puisqu’il englobera des œuvres littéraires ou cinématographiques, aussi bien documentaires que fictionnelles, écrites ou tournées en espagnol, en français ou en anglais, ainsi que des projets d’aménagement urbains, des études historiques et sociologiques, sur la période allant de 1936 à 2014.

 

 

Call for papers

 

The Spanish Civil War: between emptiness and excess.

Repercussions, representations and reconstructions (1936-2014)

 

Deadline for proposals: April 1st, 2014.

 

International Interdisciplinary Seminar

“The Spanish Civil War: between emptiness and excess.

Repercussions, representations and reconstructions (1936-2014)”

Université Paris-Est Marne-La-Vallée (France), Thursday 26th, Friday 27th, February 2015

Programme for Young Researchers, coordinated by Rocío Alcalá del Olmo, Jonathan Barkate, Morgane Dubos, Lise Fournier, Pierre Mendel Guei, et Nawel Sebih.

Scientific Committee: Nancy Berthier, Laurent Coudroy de Lille, Jeanyves Guérin, Georges Lomné, Gisèle Séginger.

LISAA (Littératures, Savoirs et Arts – EA 4120)

Address: Université Paris-Est Marne-la-Vallée

5 boulevard Descartes – 77420 Champs-sur-Marne

http://guerreespagnevidetropplein.wordpress.com

 

 

This seminar is organized by a group of PhD students under the supervision of teachers, university lecturers and researchers. It is part of the Young Researchers’ Programme of Université Paris-Est Marne-La-Vallée. It targets PhD students or young doctors, but any scholar who wants to contribute is welcome.

 

Abstract (no more than 500 words) to be sent to pjc.guerre.espagne@gmail.com, with a short biographical and bibliographic note, before April 1st 2014. Selection will be completed by May 30th 2014. Selected articles may be submitted for publication during Spring 2015, in “Art et Savoirs”, a LISAA’s online magazine (http://lisaa.u-pem.fr/arts-et-savoirs/).

 

For communication in Spanish and English, an abstract in French will be needed.

 

Travelling and accommodation expenses will be participants’ responsibility (or their laboratory’s). Lunches will be organizers’ responsibility for all participants.

 

Because of the unprecedented rage of its outburst, the Spanish Civil war had a tremendous impact on the actors of the conflict as well as on the victims and witnesses. It led to the intervention of foreign forces, the commitment of intellectuals and forced many Spanish citizens to mass exodus. The impact of this war was so important that it contributed to the official definition of “civil war” at the Geneva Convention in 1949, in order to fix legal context for the protection of civilians and so fill up a judiciary vacuum.

Many aspects of the Spanish Civil War have been analysed, but they have never been combined in an interdisciplinary perspective. Rarely do they mention all that have completely or partially disappeared, things that have left a mark or have been overexposed. To think of the Spanish Civil War would be tantamount to asking ourselves the question of excess. Whether it is an overemphasized emptiness that would look like a total absence − this can be expressed in terms of pictures, memory, architecture or can simply be linked to the speech − or the expression of an excess of commitment or support, silence that the winner or the stronger imposed on the weaker or the defeated. How about self-imposed silence? How about when facts are overstated or given excessive media coverage? How do artists represent and express inexpressible? How do town planners, geographers, sociologists, and historians see, study, use or represent the repercussions of all these dichotomous views of emptiness and excess in their respective works? How do they express things that are hard to say or express and how is it expressed in the Spanish society over time? The opposition between emptiness and excess will be the lenses through which the different marks of this conflict will be observed or looked at, whether these marks still exist, have been integrated to the modern architectural landscape, whether they have been erased, rescued from oblivion, totally or partially covered or have been kept in the space as well as in the memories of the people.

Geography and town planners will be dealing with blank or vacuum spaces or follow lands or all sorts of unused or underused lands. Comparison will be drawn between these unused spaces with overexploited or overused lands or simply spaces which have been integrated to the new landscape or city plans, or buildings with historical links or interest. Historians and sociologists will be concerned with the ways in which time can erase or blur memory and cause some stored information to vanish. On the contrary thoughts can bring some recollections to life or ignite them again. How could we balance all these? Isn’t there any risk for the memory to be manipulated? In literature and cinema the relationship between emptiness and excess will be linked to what is said, named or showed and to what is not, because of commitment, censorship, self-censorship, or propaganda.

In terms of time, we can compare representations, works and spaces during the civil war, under Franco, after his death in 1975 and since the ley de memoria histórica of 2007. Can remoteness from the concerned period contribute to the afflux of information and its reliability? Or does it lead to fiction and subjectivity? This question of commitment is crucial in architectural and town planning choices too, because they result from political decisions. Historians and sociologists could also be interested in the actors and the scenes according to the studies they have sparked off. What is the distribution between soldiers and civilians? What was the role of women and non-combating civilians? These questions will lead us to think of the notions of memory and forgetting.

The corpus embraces French, English or Spanish literature and cinema (fictional and non-fictional works), town planning projects and historical and sociological studies achieved between 1936 and 2014.

 

 

 

Convocatoria de ponencias

La guerra civil española, entre la ausencia y la omnipresencia: repercusiones, representaciones y reconstrucciones de un conflicto marcado por el exceso (1936-2014)

 

Fecha límite de entrega de propuestas: 1 de abril de 2014

 

Coloquio internacional pluridisciplinario

“La guerra civil española, entre la ausencia y la omnipresencia: repercusiones, representaciones y reconstrucciones de un conflicto marcado por el exceso (1936-2014)” Université Paris-Est Marne-la-Vallée (France), jueves 26 y viernes 27 de febrero de 2015

Programa de Jóvenes Investigadores coordinado por Rocío Alcalá del Olmo, Jonathan Barkate, Morgane Dubos, Lise Fournier, Pierre Mendel Guei et Nawel Sebith

Comité científico: Nancy Berthier, Laurent Coudroy de Lille, Jeanyves Guérin, Georges Loumé, Gisèle Séginger

LISAA (Littératures, Savoirs et Arts – EA 4120)

Dirección: Université Paris-Est Marne-la-Vallée

5 boulevard Descartes – 77420 Champs-sur-Marne

http://guerreespagnevidetropplein.wordpress.com

 

 

Organizado por doctorandos y respaldado por profesores-investigadores, este coloquio se incluye en el Programa de Jóvenes Investigadores de l'Université Paris-Est (Marne-la-Vallée). Esta convocatoria se dirige en prioridad a doctorandos y jóvenes doctores. Ahora bien, se pretende también suscitar la atención de profesores investigadores, expertos en la materia, que puedan aportar su saber y fomentar el diálogo crítico. Por otra parte, su carácter pluridisciplinar no excluye a priori ninguna disciplina, a condición de que las comunicaciones se inscriban en los cuadros definidos a continuación.

 

Aquellas personas interesadas en participar con sus aportaciones deberán enviar antes del 1 de abril de 2014 el título de la misma y un resumen de su propuesta en 500 palabras a la dirección de correo electrónico pjc.guerre.espagne@gmail.com. Se ruega que vayan acompañadas de una breve reseña biográfica del autor y bibliográfica. Dichas propuestas serán estudiadas por una comisión especializada que decidirá las que puedan ser de interés para el coloquio. Por último, se prevé la publicación de las ponencias aceptadas durante la primavera de 2015 en la revista online del LISAA : “Arts et Savoirs” (http://lisaa.u-pem.fr/arts-et-savoirs/).

 

Se aceptan propuestas y comunicaciones en inglés o castellano, pero deben ir acompañadas de un resumen en francés para su posible publicación.

 

El transporte y el alojamiento estarán a cargo de los participantes o de sus respectivos laboratorios. El coloquio asumirá los gastos de las comidas y demás colaciones de todos los participantes.

 

            Por la fuerte conmoción provocada y las pasiones desatadas, la guerra civil española afectó tanto a los actores del conflicto como a sus víctimas y espectadores. Asimismo, incitó la intervención de potencias extranjeras, el compromiso de intelectuales del mundo entero y condujo al éxodo masivo de refugiados españoles. Su repercusión fue de tal importancia que una vez concluida la Segunda Guerra Mundial, durante los convenios de Ginebra de 1949, contribuyó a definir oficialmente una nueva noción de “guerra civil”, colmándose así un vacío jurídico y delimitándose un cuadro legal que protegiese a los civiles de los excesos de este tipo de enfrentamientos. 

            En estos últimos años, la guerra civil española ha sido estudiada desde múltiples disciplinas y bajo enfoques muy dispares. No obstante, sus representaciones raramente han sido analizadas desde una mirada pluridisciplinar que se centre en la estrecha relación que mantienen los actores y el espacio que configuran y cotejándose todo lo que ha desaparecido, intencionadamente o no, lo que se ha dejado como huella o lo que ha sido sobreexpuesto. Pensar la guerra civil conduce a reflexionar sobre la ausencia, que esta última sea una vacuidad exacerbada, traduciendo la ausencia – figurativa, arquitectónica, narrativa o de memoria –, o un exceso marcado por una toma de posición o una mediatización excesiva de los hechos, de los actores y de los espacios.

            En suma, la dicotomía entre ausencia y omnipresencia de representaciones sobre la guerra civil española será el objeto principal de estudio de este coloquio. Por un lado, se pretende analizar la manera en que los artistas y escritores superan lo indecible y lo irrepresentable, fruto del silencio impuesto por los vencedores, a veces por ellos mismos, los vencidos; y por otro lado, cómo los urbanistas, geógrafos, historiadores y sociólogos estudian las repercusiones sobre la sociedad española dentro de sus espacios y a través del tiempo. En definitiva, la oposición entre ausencia y omnipresencia de modos de representación del conflicto será el punto de partida para tratar de examinar las huellas de la guerra – conservadas, borradas, integradas en los paisajes, encubiertas o desenterradas –, y que se encuentran latentes tanto dentro de las memorias como en los espacios. Téngase en cuenta que la guerra marcó el territorio español de múltiples maneras y no solamente por medio de los bombardeos o a través de las placas conmemorativas. 

            La geografía y el urbanismo se interesan por los espacios no construidos o abandonados, los baldíos y descampados de todo tipo. Estos espacios de conjunción o de transición serán estudiados poniéndolos en relación con los espacios sobrecargados de vestigios o con recientes construcciones que poseen claramente un objetivo conmemorativo y memorístico, y que, consecuentemente, suscitan un interés histórico. En historia y sociología, el vacío se piensa en términos de desaparición y de fluctuación de los archivos y de las memorias, puesto que estas fuentes de documentación están sometidas al paso del tiempo que permea los recuerdos, los borra y escamotea o resucita las huellas del pasado. Al contrario, el exceso de representaciones tiende a penetrar en la vertiente subjetiva de ambas disciplinas científicas llegando a verse afectadas por ciertas manipulaciones que se respaldan en el deber de memoria. En literatura, en el cine o en las artes audiovisuales, la intrínseca relación que mantiene la ausencia y la omnipresencia se articulan a partir de lo que está silenciado o escondido, de lo que está sugerido, nombrado o mostrado. El corte, la elipsis, el silencio o el despliegue de una retórica específica se encuentran relacionados con el compromiso, la censura, la autocensura o la propaganda.

            En cuanto a la temporalidad, los cuestionamientos se anclaran sobre las representaciones en el momento de su aparición. De hecho, publicar una obra o estudiar un espacio no tiene el mismo sentido durante la guerra, que bajo la dictadura franquista, tras la muerte de Franco en 1975, o bien a partir la Ley de la Memoria Histórica de 2007. Además de profundizar sobre las convergencias o divergencias de temáticas entre diferentes periodos históricos, en este congreso pretendemos reflexionar sobre un tema actual que atañe a nuestras sociedades: ¿La lejanía temporal garantiza un aumento de información y de fiabilidad superior, o más bien resemantizan el acontecimiento fomentando un tratamiento más subjetivo o ficcional? El compromiso se vuelve a encontrar dentro de las elecciones arquitectónicas y urbanísticas, pues derivan de decisiones políticas e ideológicas que serán abordadas. Igualmente, la historiografía y la sociología podrán interesarse por los actores y por las escenas de guerra, dependiendo de los estudios más o menos numerosos realizados hasta el momento, preguntándose, por ejemplo, cómo funciona la repartición entre las mayorías combatientes y las minoridades – combatientes, civiles, también mujeres. Estas problemáticas nos permitirán reflexionar sobre nociones relacionadas con la memoria y el olvido. A tenor de lo expuesto, el corpus del coloquio tiende a ser proteiforme abarcando tanto el análisis de obras literarias o cinematográficas, documentales o ficciones, realizados en castellano, en francés o en inglés, así como el estudio de proyectos urbanísticos, estudios históricos y sociológicos realizados desde 1936 hasta el 2014.