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La contribution des manuels épistolaires à l’écriture de l’histoire littéraire au XVIIIe siècle. Le modèle épistolaire français en Angleterre

La contribution des manuels épistolaires à l’écriture de l’histoire littéraire au XVIIIe siècle. Le modèle épistolaire français en Angleterre

Publié le par Laure Depretto (Source : Centre des correspondances)

Conférences de Marianne Charrier-Vozel sur La contribution des manuels épistolaires à l’écriture de l’histoire littéraire au XVIIIe siècle et d'Alain Kerhervé sur Le modèle épistolaire français en Angleterre au XVIIIe siècle

Vendredi 25 novembre de  14h à 16h, A 009

Faculté Victor Segalen, Brest

Entrée libre et gratuite

Organisée par le Centre d'étude des correspondances et journaux intimes (UMR 6563 CNRS)

 

Résumé 1 : Quelle place les auteurs des XVIIe et XVIIIe siècles les plus reconnus pour leurs talents d’épistoliers occupent-ils dans le champ littéraire du XVIIIe siècle? La lecture croisée des Plus Belles Lettres des meilleurs auteurs françois de Richelet (1689) ou du Manuel Epistolaire de Philipon de La Madelaine (1804) avec le Répertoire de la Littérature de Batteux (1824-1827) ou les Eléments de Littérature de Marmontel  (1787) devrait nous permettre de mettre à jour les liens fondamentaux qui unissent la lettre et la littérature au siècle des Lumières. Cette communication évoquera notamment les modèles à imiter selon les secrétaires, de Guez de Balzac, Voiture et Sévigné à Voltaire.

 

Résumé 2 : Comment le modèle français est-il diffusé au sein de la théorie épistolaire des îles britanniques, entre 1700 et 1800 ? Les éléments de réponse proposés s’appuieront sur l’étude des quelque quatre-vingts manuels différents publiés au cours du siècle, de The Young Secretary’s Guide (1701) à The New and Complete Universal letter-writer (1800), parmi lesquels figurent plusieurs ouvrages bilingues. Parfois visibles jusque dans les titres des secrétaires, parfois masqués, selon un phénomène de domestication qui s’appuie notamment sur la publication de lettres traduites anonymes, les modèles de Guez de Balzac, de Voiture, de Costar ou de la marquise de Sévigné trahissent une  certaine nervosité britannique à l’égard d’une dépendance française peut-être jugée trop forte.