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L'ombre dans l'oeuvre 

L'ombre dans l'oeuvre

Publié le par Jean-Louis Jeannelle (Source : Marianne Bouchardon)

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« L'ombre dans l'oeuvre »

La critique dans l'oeuvre littéraire

Colloque organisé àRouen les 14 et 15 décembre 2011 par le CEREdI –Centre d'Étude et de Recherche« Éditer-Interpréter » de l'Université de ROUEN

Comité scientifique :Mmes Florence Bouchet (Toulouse), Marie-Albane Watine(Nice); MM. Bruno Clément (Paris-VIII), (Marc Escola, Paris VIII), Jean-LouisJeannelle (Paris-IV), Bruno Méniel (Rennes-II), Daniel Mortier (Rouen).

Comité d'organisation :Mmes Marianne Bouchardon, Myriam Dufour-Maître,M. Gérard Milhe-Poutingon.

Un ouvrage collectif dirigé parMichel Zink, L'oeuvre et son ombre (DeFallois, 2002), éclairait les relations de l'oeuvre et de la critique,littérature « secondaire ». L'objectif majeur du colloque estd'examiner cette fois la place et le rôle des discours critiques lorsqu'ils setrouvent insérés dans l'oeuvre littéraire même.

Le colloque s'attachera notammentaux discours critiques internes, produits par l'auteur lui-même, soit qu'il lesinsère dès la première édition de son oeuvre, soit qu'il adopte une posturecritique en fonction des critiques venues de lecteurs, autorisés ou non(critique « officielle », « professionnelle », lecteurs« sans autorité », etc.).

Ce discours critique interne àl'oeuvre peut être premier, s'offrant comme une modalité d'accès à l'oeuvre et uneanticipation de sa réception. L'étude des « seuils » (discourspréfaciels, etc.) étant aujourd'hui largement menée, la réflexion demeureracentrée sur l'inscription du discours critique dans l'oeuvre elle-même plutôtqu'à ses marges.

Ce discours critique peut êtreaussi second, en ce qu'il constitue alors une réponse de l'auteur, dansl'oeuvre, à une critique externe : s'offrent alors à l'examen les modalitésde la citation des discours critiques externes, les formes de l'argumentation(plaidoyer pro domo, ironie, appuisur les autorités, etc.), les effets explicites de la critique externe surl'oeuvre (corrections, réécriture, etc.). Dans ces deux cas, l'étude de labibliographie matérielle et des formes concrètes de l'inscription critique serabienvenue.

Une troisième forme de lacritique dans l'oeuvre consiste dans le brouillage des frontières, quand laréflexion critique se mêle intimement à la fiction ou au lyrisme, et qu'elleoffre ainsi une forme de dialogisme interne entre oeuvre et critique, voire uneindétermination féconde : critique dans l'oeuvre, ou oeuvre critique ?De Montaigne à Valéry, d'Augustin à Derrida en passant par Boileau ou Diderot, nombreuxsont les textes qui relèvent d'une écriture de la pensée critique autant qued'une pensée critique de l'écriture.

Les propositions (une page maximum) sont à faire parveniravant le 15 mars 2011 à mdufour.maitre@wanadoo.fr