Essai
Nouvelle parution
L. Murat, L'homme qui se prenait pour Napoléon. Pour une histoire politique de la folie

L. Murat, L'homme qui se prenait pour Napoléon. Pour une histoire politique de la folie

Publié le par Marc Escola

L'homme qui se prenait pour Napoléon - Pour une histoire politique de la folie
Par Laure Murat


Paru le: 22 septembre 2011
Editeur: Gallimard (Editions)
ISBN: 978-2-07-078664-0
EAN: 9782070786640
Nb. de pages: 382 pages


Prix éditeur : 24,90€

      
Tous les fous, dit-on, se prennent pour Napoléon.
Mais le délire d’identification à l’empereur se vérifie-t-il dans les registres des asiles et, si oui, que cela nous enseigne-t-il sur les rapports de l’Histoire et du trouble psychique ? C’est à partir de cette question qu’est née l’idée de ce livre, dont le sujet, très vite, s’est élargi à d’autres problématiques. Quel impact les événements historiques ont-ils sur la folie ? Peut-on évaluer le rôle d’une révolution ou d’un changement de régime dans l’évolution du discours de la déraison ? Quelles inquiétudes politiques les délires portent-ils en eux ? En somme : comment délire-t-on l’Histoire ? Pour le savoir, ou du moins y voir plus clair, il fallait remonter à la source et questionner la clinique, interroger les rapports entre la guillotine et la hantise de « perdre la tête », l’enjeu de la présence de Sade à Charenton, la supposée démence des révolutionnaires, la confusion entre la pétroleuse hystérique et l’opposante politique.
Pendant trois ans, Laure Murat interrogé les archives. L’Homme qui se prenait pour Napoléon est le résultat de cette enquête.

 

Sommaire:

1793 OU COMMENT PERDRE LA TETE
L'ASILE, PRISON POLITIQUE ?
L'HOMME QUI SE PRENAIT POUR NAPOLEON
MORBUS DEMOCRATICUS
LA RAISON INSURGEE

L'auteur:

Laure Murat, née en 1967, est chercheuse spécialisée dans l’histoire culturelle.
Elle est actuellement professeure au département d’études françaises et francophones de l’Université de Californie-Los Angeles (UCLA). Elle a notamment publié La Maison du docteur Blanche : histoire d’un asile et de ses pensionnaires, de Nerval à Maupassant (Lattès, 2001), Passage de l’Odéon : Sylvia Beach, Adrienne Monnier et la vie littéraire à Paris dans l’entre-deux guerres (Fayard, 2003, Folio n° 4226) et La Loi du genre.
Une histoire du « troisième sexe » (Fayard, 2006).

 

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On peut lire sur le site laviedesidees.fr un article sur cet ouvrage:

"Quand l'Histoire rend fou", par L. Bertrand Dorléac.