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L'internet littéraire francophone

L'internet littéraire francophone

Publié le par Julien Desrochers

L'internet littéraire francophone
Colloque de Cerisy, 13-20 août 2005

Proposé par l'équipe de recherche Hubert de Phalèse (Paris 3)
Organisé par Michel Bernard (Paris 3) et Patrick Rebollar (Univ. Nanzan, Nagoya)

En partenariat avec l'Université Paris 3 - La Sorbonne Nouvelle, le site Fabula, le projet Cyrus (Université de Neuchâtel, Suisse)


Argumentaire de l'ILF 2005 :


L'internet littéraire francophone;
Que signifie ce titre ?
« L'internet » : ensemble de sites et de pages web, de méls, de blogs, de pdf, de mp3... Est-ce un réseau de machines, un cyber-hypertexte de documents ou une communauté de communautés d'êtres humains ?
« Littéraire » : qui dit ce qui l'est ? Quelle analyse, quel instrument de mesure décide de la littérarité ? Quel point commun entre un roman de Balzac, un fonds de bibliothèque, un forum de profs de lettres, un soldeur de livres et les poèmes d'un lycéen ?
Et avec « francophone », combien de malentendus ? Est-ce seulement tout ce qui est en français hors de France ? N'est-ce qu'une usine à gaz géopolitique ? Parler ou écrire en français ne suffit-il pas à être francophone ? Et puis, le français n'est pas partout le même !

Évoquer l'internet littéraire francophone, c'est donc postuler un espace intellectuel à partir de trois coordonnées incertaines. Ajoutons tout de suite une quatrième dimension à cet espace : le temps ! Dans un réseau de communication où l'accès public a juste dix ans cette année, au moins pour la France, nous devons nous attendre, à l'échelle historique, à être témoins et acteurs d'une naissance, d'un début de croissance, avec ses naïvetés et ses maladies infantiles. Avec ses réussites aussi ! Avec ce qui est déjà son patrimoine ! Avec sa création au jour le jour, qu'aucun d'entre nous n'arrive à suivre.
Bien sûr, il revient aux participants de ce colloque de dire, dans le croisement et l'interaction de leurs interventions, ce qu'est, peut-être, ou ce que pourrait être l'internet littéraire francophone, l'ILF.
Pour ce colloque, premier du genre, nous faisons appel à deux types d'intervenants. D'une part, des personnes qui ont eu un rôle important pendant ces dix années d'existence de ce que nous entendons a priori par ILF et qui souhaitent décrire et analyser leur travail et leur évolution. D'autre part, des personnes qui, étant ou n'étant pas acteurs de l'ILF, proposent un point de vue, une recherche, globale, transversale ou autre.
Dans ce vaste espace à quatre dimensions, nous avons délimité, a priori encore, des secteurs de pensée et de production afin de faciliter l'identification de celles et ceux qui y oeuvrent. Sont-ce les échanges entre secteurs qui créent la porosité de l'ILF ? Ou est-ce la porosité inhérente au réseau qui favorise les échanges ?

Hubert de Phalèse
, équipe de recherche de Paris III fondée en 1990 pour explorer les études littéraires assistées par ordinateur, dirigée d'abord par Henri Béhar et actuellement par Michel Bernard, organise ce colloque et propose à la sagacité des acteurs de l'ILF une répartition en 5 catégories - que rien ne ferme et dont les échanges se multiplient chaque jour : la création, la recherche, l'enseignement, la communication et les ressources.
Toutes les personnes impliquées dans l'ILF reconnaîtront sans doute appartenir à plusieurs de ces catégories :

· la création littéraire : sites et blogs d'auteurs, sites et blogs individuels à visée littéraire, groupes et ateliers de création littéraire, revues, etc.

· la recherche : sites de promotion des équipes de recherche et de diffusion des travaux universitaires, sites et forums de sociétés savantes, revues savantes et universitaires, etc.

· l'enseignement : sites scolaires (classes, académies, etc.), expériences de pédagogie en réseau, sites de corrigés d'examens, réseaux d'enseignants, d'étudiants, d'élèves, etc.

· la communication : listes de discussion et de diffusion, forums et blogs dits littéraires, médias traditionnels, éditeurs, librairies en ligne, etc.

· les ressources : bibliothèques et fonds numérisés en ligne, sites d'institutions patrimoniales et sociétés littéraires offrant des ressources numérisées, etc.


Les communications (40-45 min.) devront éclairer la constitution, le fonctionnement, l'évolution, intellectuellement ou pratiquement, de tout ou partie de l'ILF, en remettant en cause le concept-même, le cas échéant. Les études concernant les médias, les technologies, les documents, les populations, etc., devront garder un lien clair avec les trois principales dimensions de l'ILF.
L'utilisation de matériel informatique et d'accès à l'internet est possible dans la mesure des possibilités du CCIC (à préciser ultérieurement).
Pour la préparation de ce colloque, la liste de discussion LITOR sera utilisée comme canal d'information privilégié. Toute personne intéressée par le colloque est priée de s'y inscrire.

Les propositions de communication (1000-1500 signes) doivent être envoyées jusqu'au mardi 30 novembre 2004, avec nom, prénom, fonction, secteur d'activité, matériel informatique souhaité ou apporté, à : Patrick Rebollar berlol@inter.net qui transmettra au Comité scientifique du colloque ILF2005.

Publication des propositions retenues : 20 décembre 2004.
Réception des propositions définitives : 31 mars 2005.
Ouverture du site web de l'ILF : fin avril 2005.

Comité scientifique du colloque ILF2005 :
Henri Béhar, Michel Bernard, Alexandre Gefen, Patrick Rebollar.


Site de Cerisy : http://www.ccic-cerisy.asso.fr/
Site de l'équipe Hubert de Phalèse : http://www.cavi.univ-paris3.fr/phalese/
Site de LITOR, protocole et inscription : http://www.cavi.univ-paris3.fr/phalese/litor1.htm
Site de Michel Bernard : http://michel.bernard.free.fr/archives.php
Site de Patrick Rebollar : http://home.inter.net/berlol/index.htm
Site Fabula : http://www.fabula.org/
Site d' Artamène ou le Grand Cyrus : http://www.artamene.org/
Site de l'Université de Neuchâtel : http://www.unine.ch