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L’image, le sensible et le photographique

L’image, le sensible et le photographique

Publié le par Mathilde Levesque (Source : Bernas Steven)

Université Paris-Est Marne-la-Vallée et Université Paris1

Laboratoires le Lisaa et l’Ideat

 

 

Appel à participation :

 

 

Ce colloque sur deux journées précède la publication de l’ouvrage L’image, le sensible et le photographique.

 

 

 

 

 

 COLLOQUE :

L’image, le sensible et le photographique

 

jeudi 21 et vendredi 22 Mai 2009

 

L’image et la photographie peuvent-elles faire voir du désir, montrer l’invisible, montrer du subjectif et du pensé, des concepts, des pulsions,  de la théorie ? Ou au contraire la photographie est-elle vouée au sensible ? Comment s’opère le mélange du sensible aux données du visible dans le travail photographique de recherche et de création ? L’image ne renvoie-t-elle qu’à elle-même ou est-elle émergence de l’invisible, dispersion du réel, travail sur la méconnaissance de l’invu, recherche du méconnu dans ce qui est monde ? La photographie expérimente-t-elle le sensible, au sens de Benjamin, ou est-elle sa énième négation, forme évidente du conformisme en théorie comme en art ?

 

Didi-Huberman envisage que l’image est une empreinte et une incarnation, une ressemblance informe, Marie José Mondzain qu’il s’agit d’un conflit entre le visible et l’invisible, Régis Debray et d’autres, que l’image est une icône, la face sacrée de l’absolu religieux, Dubois que l’image est le produit d’un acte dans la logique de l’index. Pour la sémiologie, l’image est un indice, un signe, un symbole que l’on code et que l’on charge.  Barthes et Tisseron l’ont envisagée, avec Metz, comme une enveloppe psychique et un çà a été d’une subjectivité qui la fantasme. Tous n’ont pas évité qu’elle soit assignée à une fonction, instrumentalisée. L’image ne renvoie-telle qu’à elle-même ou est-elle émergence de la puissance du visible dans ses écarts ?

 

Dans le sensible, nous sommes au-delà des images.  L’image n’incarne pas une suite de dogmes religieux et de réflexions de la sémiologie déclinante qui veulent lui faire dire ce qu’elle n’est pas. Peut-on alors évoquer l’idée d’interdits d’images ou d’abus d’image, de manipulation? Que fait-on de l’image dans l’ordre du censeur et dans le nouage spéculaire de notre identité au monde ?

 

Quelles sont les nouvelles approches de l’image ? Comment s’écrit la théorie de l’image contemporaine et la théorie de la photographie dans l’actuel et le maintenant à l’aune des nouveaux apports de chercheurs et d’artistes contemporains de l’image photographique ?

 

 

Nous tenterons ensemble de répondre à quelques-unes de ces interrogations.

 

 

 

 

Contacts : Steven Bernas : bernas.steven@orange.fr

          propositions avant le 8 01 2009