Questions de société
L'heure du bilan? Retours sur le mouvement universitaire français à la fin du printemps 2009 (Fédérer, Vacarme, Revue Internationale des Livres & des Idées etc.)

L'heure du bilan? Retours sur le mouvement universitaire français à la fin du printemps 2009 (Fédérer, Vacarme, Revue Internationale des Livres & des Idées etc.)

Publié le par Bérenger Boulay

  • Sur le site de SLU ou dans L'Humanité:

- PierreCrépel, Mathématicien et historien des sciences. À Lyon la colèrereste intacte, tribune libre dans L'Humanité, 25 mai 2009

- « Il n'y a pas de retour à la normale… », Laurent Mouloud, L'Humanité, 25 mai 2009

  •  Revue Fédérer n°47:

- Plusde 3 mois ! Universitaires en colère, universités en résistance. Unconflit sans précédent en France, par Claire LECONTE, Professeur dePsychologie, Université de Lille 3 et Bruno VIVICORSI, Maître deconférences en Psychologie, Université de Rouen, Fédérer, n° 47, mai2009, p.4-8

 = article à télécharger sur le site de SLU: Plus de trois mois !

  • - Revue Vacarme n°48:

- Un article du prochain numéro (48) de la revue Vacarme proposera aussi un retour sur le mouvement universitaire:

Lise Wajeman, "L'université française existe-t-elle ?" Vacarme n°48, juin 2009.

  • Revue Internationale des Livres & des Idées n°11, mai-juin 2009.

http://revuedeslivres.net/rubriques.php?id=27&PHPSESSID=783d5d65c694abd3980f8fc5c9c95f4b

  • Yves Citton - Démontage de l'Université, guerre des évaluations et luttes de classes
    • PuceViolet.jpg à propos de Christopher Newfield, Unmaking the Public University, de Guillaume Sibertin-Blanc et Stéphane Legrand, Esquisse d'une contribution à la critique de l'économie des savoirs, et de Oskar Negt, L'Espace public oppositionnel
  • Christopher Newfield - L'Université et la revanche des «élites» aux États-Unis
  • Antonella Corsani - Le conflit des universités (janvier 2009 - ?) Texte complet en ligne.
    • PuceViolet.jpg Entretien avec Bernard Paulré, Sophie Poirot-Delpech et Kamel Tafer.

  • Nouvel Obs:

Universités: le conflit reste entier - NouvelObs  le 26 Mai 2009


Après quatre mois d'unemobilisation sans précédent dans les universités françaises, beaucoupd'établissements mettent fin au blocage ou à la grève des enseignementsafin de permettre aux étudiants de valider leur année universitaire.Pour autant, cela ne signifie pas la fin du mouvement, proclament lesintéressés, loin de là. 
«Cette contestation, il n'est pas question aujourd'hui d'yrenoncer. Elle doit prendre désormais d'autres formes», écrit ainsi laprésidence de Paris-IV (La Sorbonne) dans son communiqué daté du 20mai. «L'heure n'est pas à la résignation mais, plus que jamais, à lavigilance et à l'action critique» poursuit le texte.
Mêmetonalité du côté du collectif Sauvons l'Université (SLU), chevilleouvrière de l'appel à la grève fin janvier à l'initiative desenseignants-chercheurs –du jamais vu à l'université depuis au moins 30ans. «Nous avions des revendications globales et souhaitions unenégociation globale, avec en préalable que le gouvernement renonce àpasser en force ses réformes, rappelle Jean-Louis Fournel, professeur à Paris VIII et porte-parole de SLU. «Cette négociation n'a jamais eu lieu, le gouvernement a choisi la stratégie du pourrissement, c'est scandaleux», poursuit ce spécialiste de la civilisation italienne.
Surdeux gros dossiers, le statut des enseignants-chercheurs et la réformede la formation des professeurs des écoles, les contestataires n'ontrien obtenu de significatif.
Les enseignants-chercheurs sebattaient contre la modulation des heures d'enseignement renduepossible par le nouveau décret gouvernemental, décret d'application dela loi LRU (loi relative aux libertés et responsabilités desuniversités). Au lieu d'avoir un nombre d'heures d'enseignement fixe(en plus des tâches administratives et des travaux de recherches), ledécret prévoyait une modulation à la hausse ou la baisse en fonction del'évaluation des personnels.
La réécriture du décret, quiprévoit que cette modulation ne se fera qu'après acceptation del'intéressé, ne règle rien, selon Jean-Louis Fournel. «Certaines personnes seront obligées d'accepter, explique-t-il. Moisi on me demande d'augmenter mes heures d'enseignement pour sauver mondépartement, déjà fragile, je vais accepter, bien sûr ! Avec lapaupérisation des universités le nombre d'heures d'enseignement vadevenir une variable d'ajustement». «Dans les facultés où il y a peu de moyens cette modulation écrasera tout le monde» relève également Pierre Schapira, professeur de mathématiques à Paris-VI (Université Pierre et Marie Curie).
La suite ici: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/20090526.OBS8071/universites_le_conflit_reste_entier.html