Questions de société
«L'exercice des

«L'exercice des "Libertés et responsabilités des universités" : le "Non" de combat à la mastérisation» (Newsletter n°23 de SLU, 19/01/10)

Publié le par Bérenger Boulay

[Mastérisation: front du refus


L'exercicedes "Libertés et responsabilités des universités" : le "Non" de combatà la mastérisation

Newsletter n° 23 de SLU, 19 janvier 2010

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3344


L'andernier, la mobilisation de l'ensemble de la communauté universitaire apermis le report de la « mastérisation de la formation desenseignants ». Depuis, le gouvernement a distillé les mesuresd'application de sa réforme, méprisé le travail et les recommandationsdes commissions qu'il avait lui-même créées, et continué d'ignorer lesprotestations argumentées de tous les acteurs concernés. À mesure quecirculaires et autres arrêtés sont publiés, la réforme confirme sadimension fondamentalement nocive. Aujourd'hui, nous sommes placésindividuellement et collectivement devant nos responsabilités.

Nous accusons la ministre de l'Enseignement supérieur et de larecherche, Valérie Pécresse, de détruire les cursus universitaires, despans entiers de la recherche et de la formation des enseignants.

Nous accusons le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, dedétruire le concours de recrutement, le statut de fonctionnaire d'Étatet d'encourager le développement des établissements privés d'éducation.

Nous accusons le Premier ministre, François Fillon, de réduire lesambitions du gouvernement pour l'Éducation Nationale à la seuleréalisation de gains de productivité, au nom de la Révision Généraledes Politiques Publiques.

Nous accusons le président de la République, Nicolas Sarkozy, defouler aux pieds les règles implicites du paritarisme, de mépriser lescritiques argumentées de la réforme des enseignants qui émanentunanimement de toutes les organisations concernées, syndicats,associations, sociétés savantes, et de tendre ainsi àconstitutionaliser la funeste formule dont il est l'auteur « J'écoute, mais je ne tiens pas compte ».

Aujourd'hui, il est plus que temps que nous prenions,individuellement et collectivement, la mesure de ce qui se joue : lespreuves de la volonté de destruction sont accablantes. Or, nous pouvons« agir en fonctionnaires de l'État, de façon éthique et responsable », car nous avons le choix : un « non » de combat à la mastérisation.

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