Essai
Nouvelle parution
L'Amérique latine et la NRF

L'Amérique latine et la NRF

Publié le par Thomas Parisot

L'Amérique latine et la Nouvelle Revue française. 1920-2000
Paris, Gallimard, collection Les Cahiers de la NRF, 2001, 748 p.


EAN : 9782070761821

29,73 €

Présentation de l'éditeur :

En 1909, André Gide et ses amis s'aventurent dans un projet éditorialqui aspirait à réconcilier l'individuel, le national et l'universel.
" Car il faudrait enfin comprendre que ces trois termes se superposentet qu'aucune oeuvre d'art n'a de signification universelle qui n'ad'abord une signification nationale, n'a de signification nationale quin'a d'abord une signification individuelle. " Depuis, La Nouvelle Revuefrançaise est restée le témoin des illusions, égarements et tragédiesd'un siècle qui s'est refermé sous les signes de l'information, deséchanges et du métissage.
Auprès des fondateurs, Valery Larbaudavait veillé à ce que l'Amérique latine et sa littérature soientconnues en France, ayant traduit, analysé et préfacé les principauxauteurs de l'entre-deux-guerres. Plus tard, Roger Caillois feraconnaître l'oeuvre de Jorge Luis Borges, Octavio Paz et bien d'autres,avant que le " boom " des années soixante et soixante-dix ne s'imposecomme l'expression écrite d'une région du monde qui depuis le seizièmesiècle a occupé une place particulière dans l'imaginaire des Français.
Ainsi, des poèmes, contes, extraits de romans et essais des plusimportants écrivains latino-américains ont été publiés à côté dechroniques et de notes d'auteurs français qui ont assuré leurtraduction et réception en France. Pendant plus de quatre-vingts ans,La Nouvelle Revue française n'a cessé de se faire l'écho de récits devoyages, des arts, des sciences sociales et de la littérature del'autre monde.
Les récents dossiers consacrés à l'" Amériquelatine, trente ans après ", ainsi que ceux sur Cuba et le Mexique,confirment la foi dans la puissance de la parole écrite qui avait étéproclamée comme le but de la revue par l'un de ses anciens directeurs :nous devrons " . nous sauver deux fois, d'abord des autres, ensuite denous-mêmes. Et c'est peut-être le plus ardu qui restera pour la fin ".Fernando Carvallo.