Référence bibliographique : K. Harchi, Je n'ai qu'une langue, ce n'est pas la mienne, , 2017.
Kaoutar Harchi, Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne. Des écrivains à l’épreuve
Éditions Pauvert, Paris, 2016
EAN: 9782720215490
306 pages
Prix: 19 €
Présentation de l'éditeur:
Suffit-il d’écrire dans la langue de Molière pour être reconnu comme un « écrivain français » ? Ou la littérature entretient-elle, en France, un rapport trop étroit avec la nation pour que ce soit si simple ? Amoureuse de sa langue, la France en est aussi jalouse. Pour tous ceux qui l’ont en partage ailleurs dans le monde, elle devient alors un objet de lutte, de quête et de conquête.
Retraçant les carrières de cinq écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et Boualem Sansal), Kaoutar Harchi révèle qu’en plus de ne s’obtenir qu’au prix d’authentiques épreuves, la reconnaissance littéraire accordée aux écrivains étrangers n’est que rarement pleine et entière. Car si la qualité du style importe, d’autres critères, d’ordre extra-littéraire, jouent un rôle important.
Souvent pensée en termes de talent, de don, de génie, la littérature n’est-elle pas, aussi, une question politique ?
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On peut écouter un entretien de l'auteure sur franceculture.fr, à la page de La Suite dans les idées.
Ou lire sur nonfiction.fr un compte rendu : "Écrire dans une autre langue que la sienne", par C. Tomasella.