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L'œuvre de Jean-Christophe Averty

L'œuvre de Jean-Christophe Averty

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Béhar Henri)

Journée d’étude consacrée à

Jean-Christophe Averty

en sa présence

 

Organisée par Caroline Barbier de Reulle, Henri Béhar et Françoise Py

 

Le 22 novembre 2014

 

INHA, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris.

 

Reconnu comme le « pionner de l’électronique » à la télévision en France, Jean-Christophe Averty est avant tout un enfant de l’avant-garde. Dès son plus jeune âge, il s’est passionné pour le dadaïsme, la ‘Pataphysique et le surréalisme et n’a eu de cesse de « mettre en page » pour la télévision des œuvres théâtrales issues de ces courants artistiques. Citons parmi tant d’autres Mouchoir de nuages de Tristan Tzara, Les Mamelles de Tirésias d’Apollinaire, Le Désir attrapé par la queue de Picasso, les Impressions d’Afrique de Raymond Roussel ou La Vengeance d’une orpheline russe du Douanier Rousseau sans oublier les quatre Ubu d’Alfred Jarry. Jean-Christophe Averty a côtoyé plusieurs membres du groupe surréaliste et l’une des rencontres les plus marquantes de sa carrière aura lieu à Cadaqués en 1966 où il réalise le magistral Autoportrait mou de Salvador Dalí.

Si certaines émissions réalisées par Jean-Christophe Averty sont clairement associées à l’avant-garde théâtrale par le sujet mis en scène, le surréalisme va nourrir de façon constante l’œuvre du réalisateur dans des émissions de différents registres, allant des dramatiques aux variétés où l’absurde côtoie bien souvent l’humour noir comme dans Les Raisins verts. Averty se passionne pour la transformation de l’image par le truchement de l’électronique et réunit les arts tels que le théâtre, la musique et la danse.

L’objet de cette journée d’étude sera d’offrir un éclairage sur le rôle du surréalisme et de l’avant-garde dans l’œuvre de Jean-Christophe Averty. Comment sa technique télévisuelle renouvelle le genre, se rapproche du surréalisme ou bien s’en émancipe ?

Des problématiques plus larges liées à l’œuvre du réalisateur pourront toutefois être étudiées.

Cette journée pourra réunir des chercheurs d’horizons divers : études théâtrales, littérature, audiovisuel, musicologie, danse…

Modalités de soumission

Les propositions de communication, de 300 caractères maximum accompagnées d’une brève bio-bibliographie, sont à envoyer conjointement à Caroline Barbier de Reulle (caroline.barbier_de_reulle.1@paris-sorbonne.fr), Henri Béhar (henri.behar@univ-paris3.fr) et Françoise Py (francoise.py@univ-paris8.fr) avant le 15 juin 2014. La durée de chaque communication sera de 30 minutes.