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Journée d’étude sur la danse. Les très riches heures de la chorégraphie au XVIe siècle : regards croisés.

Journée d’étude sur la danse. Les très riches heures de la chorégraphie au XVIe siècle : regards croisés.

Publié le par Adeline Lionetto (Source : site Cornucopia)

Appel à communications

Date : 5 avril 2019

Lieu : Paris (salle à préciser ultérieurement)

Période concernée : la Renaissance (Quattrocento italien et XVIe siècle jusqu’à la mort d’Henri IV)

Champ d’investigation : les pays européens.

Partenariat : Sorbonne Université, CELLF, Centre Saulnier, l’IHRIM 5317 CNRS de Saint-Etienne, Cornucopia (publication en ligne des Actes).

 

Propositions à envoyer avant le 15 juillet 2018 aux adresses suivantes : louison.lassabliere@libertysurf.fr et adelinelionetto@hotmail.com

Elles seront assorties d’une courte notice bio-bibliographique.

Le comité scientifique rendra réponse vers le 15 octobre 2018.

Domaines à explorer

I. « Entrez dans la danse… »[1] : points de vue du danseur et du maître à danser

1) Entrer par les mots : étude de la dynamique impulsée par le vocabulaire technique, par les textes des chansons à danser : que révèlent-ils sur la chorégraphie ? Comment se fabriquent les mots pour danser ?

2) Entrer par le traité ou le manuel : qu’appelle-t-on traité sur la danse ? Qu’est-ce qu’un traité d’orchestique au XVIe siècle ? Essai de définition du genre. Quel usage y est-il fait des tablatures, des pictogrammes et des croquis ? Quelles sont les influences qui pèsent sur l’écriture de ces traités ?

3) Entrer en dansant : quelle place occupe la danse dans les entrées royales ?

4) Les premières « entrées » chorégraphiques de ballet : les entrées sont-elles des variations (au sens actuel du terme) ?

5) Entrer au bal : le savoir-vivre et les pratiques en usage pour être admis au bal ou pour y inviter quelqu’un.

 

II. « Voyez comme on danse… » : points de vue du spectateur, du voyeur, du censeur

1) Le regard voyeur de celui qui ne danse pas. Regard sur le corps : danse et érotisme. Regard sur le couple : danse et séduction. Comment est vue la danseuse (idéalisation ? mépris ? sensualité ?) ? Que valent les témoignages du ceux qui regardent ? Quelle forme prennent-ils : autobiographique ? épistolaire ? poétique ?

2) Le regard du peintre : la danse dans les arts plastiques.

3) Le regard critique : la dénonciation ou la condamnation de ce qui est insupportable à la vue.

4) Le concept de spectacle chorégraphique : ce qui est donné à voir dans la mise en scène des premiers ballets. Le regard du spectateur : de plain pied ou en surplomb… Le regard surpris par l’art de masquer et/ou de révéler. Le regard émerveillé devant les décors, les costumes et les ‘effets spéciaux’…

Dans l’une comme l’autre des deux rubriques envisagées, les pistes sont données à titre indicatif et ne sont pas limitatives. Certaines peuvent faire l’objet d’une étude croisée.

Les communications ne devront pas excéder 30 minutes pour laisser un temps aux débats. Rédigées, elles devront se limiter à 30 000 signes (espaces non comprises).

 

Comité scientifique

Gautier Amiel, ancien élève du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, titulaire d’un master 2 en littérature française obtenu au sein de la faculté des Lettres de Sorbonne Université (mémoire sur les formes du lyrisme ainsi que sur l’image de la femme dans la poésie amoureuse de la Renaissance)

Luisa Capodieci, Maître de conférences en Histoire de l’Art médiéval et moderne à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne

Marie-Joëlle Louison-Lassablière, IHRIM UMR CNRS 5317 (Saint-Etienne), spécialiste de la danse au XVIe siècle

Adeline Lionetto, maître de conférences en littérature française du XVIe siècle au sein de la faculté des Lettres de Sorbonne Université (Paris IV)

 

 

 

[1] Cette chanson fut écrite en 1753 par la Marquise de Pompadour.