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Représentation des châteaux royaux en Val de Loire : du lieu de pouvoir au lieu de patrimoine – XIXe-XXIe siècles

Représentation des châteaux royaux en Val de Loire : du lieu de pouvoir au lieu de patrimoine – XIXe-XXIe siècles

Publié le par Alexandre Gefen (Source : MONTESI)

Appel à communications / Journée d'étude / « Représentation des châteaux royaux en Val de Loire : du lieu de pouvoir au lieu de patrimoine – XIXe-XXIe siècles »

 

La composante de recherche « Histoire de l’art contemporain » (Équipe d’accueil 4100 Histoire culturelle et sociale de l’art) organise le 24 septembre 2015 une journée d’étude sur le thème « Représentation des châteaux royaux en Val de Loire : du lieu de pouvoir au lieu de patrimoine – XIXe-XXIe siècles »

 

Jeudi 24 septembre 2015, Galerie Colbert - Salle Vasari

 

Organisateurs : Aurore MONTESI, doctorante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la co-direction des Professeurs Florence FIX (Université de Lorraine) et Pierre WAT (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) ; avec le soutien de Luc FORLIVESI (Conservateur en chef du Patrimoine, directeur du Patrimoine et des Publics du Domaine national de Chambord)

 

Date limite d'envoi des propositions : le 16 janvier 2015

 

 

Édifiées en bords de Loire au Moyen Âge ou durant la Première Renaissance française, les résidences royales d’Angers, de Saumur, Chinon, Langeais, Loches, du Plessis-lès-Tours et du Clos-Lucé, de Chenonceau, Amboise, Chaumont-sur-Loire, Blois et Chambord témoignent de la transition stylistique entre architecture gothique et Renaissance ligérienne. Elles s’inscrivent dans un périmètre de près de 280 km de rives qui, de Sully-sur-Loire à Chalonnes, délimite l’entité culturelle du Val de Loire aujourd’hui inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. De restructurations en menaces de destruction, ces demeures se voient reconsidérées au XIXe siècle grâce à l’apparition d’une première forme de prise de conscience patrimoniale ; elles bénéficient dès lors d’une inscription ou d’un classement au titre des Monuments historiques. En seulement quelques siècles, ces châteaux ont changé de fonction, de statut et de réception : de palais privés, ils sont devenus patrimoine commun, objets publics, de conservation, de mémoire et de tourisme.

 

Les artistes, auteurs, publicitaires et hommes politiques qui s’en emparent superposent au plan, à la cartographie et à la carte postale un imaginaire du lieu que nous nous proposons d’étudier. Gravure, dessin, peinture, photographie, cinéma, installations éphémères, témoignages, récits, correspondance, essais, fiction, théâtre… autant de voies d’exploration s’attachant à faire et à défaire l’image de monuments pourtant uniques et séculaires. Cette journée d’étude entend explorer l’identité des châteaux sélectionnés et se définit comme une invitation à reconsidérer la valeur et le rôle de la logique représentative. Elle sera l’occasion d’interroger et d’éclairer l’évolution progressive, par le trait et par le verbe, du château royal en icône patrimoniale.

 

 

Les propositions pourront, de façon non-exhaustive, aborder les questions suivantes :

→ Rapport du discours textuel et visuel au réel.

→ Pouvoir de construire, d’écrire et de représenter : quels liens ?

→ Des constructions imaginaires.

→ Histoire et représentation, (re)lectures.

→ Valeurs et fonctions du témoignage.

→ Le château royal en tant qu’espace mémoriel.

→ Du monument au mythe : récits d’une consécration.

→ Le château, écrin monumental de la royauté ?

→ Le château royal comme incarnation du pouvoir politique.

→ Temporalités : le château face à l’usure et à la dégradation.

→ Faire sens à l’ère du « tout-patrimoine » et de l’industrie culturelle.

→ Tourisme, publicité, économie du château.

→ Sacralisation : vers un sur-monument ?

→ Systématismes et clichés.

 

Cet appel à communications est ouvert aux chercheurs en histoire de l’art, littérature, histoire, cinéma-audiovisuel, arts plastiques et musicologie, ainsi qu’aux professionnels du patrimoine.

Les propositions privilégiant des objets d’étude communs aux différentes disciplines invoquées permettront d’identifier des problématiques transversales et complémentaires ; elles retiendront donc particulièrement notre attention.

 

La durée des interventions sera limitée à 30 minutes.

 

Les propositions (une demi page maximum en format Word avec un titre provisoire, accompagnée d’une courte notice bio-bibliographique de l’auteur) sont attendues au plus tard le 16 janvier 2015 et à envoyer par mail en document Word attaché à l’adresse ci-dessous.

Contact : Aurore MONTESI (HiCSA – ED 441 Histoire de l’art)   

jechateauxroyauxvdl.amontesi@gmail.com

 

Les réponses seront communiquées au plus tard le 20 février 2015.