Édition
Nouvelle parution
Jean Lorrain, Loreley, conte de 1897 suivi de Loreley en vers (1882).

Jean Lorrain, Loreley, conte de 1897 suivi de Loreley en vers (1882).

Publié le par Marc Escola (Source : Pascal Noir)

Référence bibliographique : Jean Lorrain, Loreley, conte de 1897 suivi de Loreley en vers (1882)., L'Harmattan, collection "Les Introuvables", 2016. EAN13 : 9782343087474.

 

JEAN LORRAIN

 

LORELEY (Conte se 1897), suivi de LORELEY en vers (1882).

Illustrations de Calbet, Marold et Mittis (incluses dans l'ouvrage).

Etablissement du texte, préface, notes et bibliographie par Pascal Noir.

Paris, L'Harmattan, "Les Introuvables", 2016, 12 €.

 

La Loreley n’est pas, contrairement aux idées reçues, une légende. Elle est devenue un mythe « littérarisé » suite aux diverses variations de Clemens Brentano et des nombreux écrivains qui l’ont imité.

L’édition originale, jamais rééditée ni colligée dans aucun recueil de contes de Lorrain - ce qui est pourtant pratique courante chez cet écrivain - est presque un inédit. Aussi, à notre connaissance, presque aucun essai critique consacré à Lorrain ne mentionne sa Loreley.

L’unique édition, qui nous sert de référence, est la suivante : Loreley, illustrations en couleurs de Calbet, Marold et Mittis, Paris, Librairie Borel, collection « Lotus Alba », 1897. Il s’agissait d’une collection luxueuse, vraiment très onéreuse pour l’époque, déjà destinée à un public de connaisseurs et de bibliophiles. Il n’a été tiré de cet ouvrage que 57 exemplaires numérotés sur papier du Japon, 26 exemplaires numérotés sur papier de Chine. Naturellement, le texte est rompu aux tropismes décadents, à l’ethos comme à l’episteme décadents, tant et si bien que Lorrain nous livre une Loreley corrompue et dévoyée, inféodée à cette fin-de-siècle qui abhorre la candeur et les niaiseries ; une Loreley devenue un monstre de luxure, une nouvelle victime innocente pour laquelle les hommes versent leur sang en vertu de son incroyable et irrésistible beauté. C’est que la Décadence s’emploie à dénaturer le Romantisme : de l’initial chaste récit, Lorrain en altère les lois du genre, fait violence aux attendus, en déforme le registre.

Nous ajoutons à cet ouvrage une autre Loreley de Lorrain, cette fois-ci en vers, datée de 1882.

 

TABLE DES MATIERES :

Préface par Pascal Noir  intitulée:

« Les Beautés d’échafauds »

I- Loreley en prose (1897)

II- Double suite des hors textes

(Illustrations de Calbet, Marold et Mittis)

III- Loreley en vers (1882)

            - Première partie

            - Seconde partie

IV- Bibliographie