Essai
Nouvelle parution
J. Roth, Gauche et droite

J. Roth, Gauche et droite

Publié le par Nicolas Geneix

Joseph Roth, Gauche et droite

Traduction par Jean Ruffet.

Paris : Les Belles Lettres, 2017.

224 p.

EAN 9782251446844

14,50 EUR

Présentation de l'éditeur :

Foisonnant en même temps qu’incisif, ce roman nous raconte sur le ton inimitable de l’auteur de La Marche de Radetzki et de tant d’autres chefs d’œuvre, les destins croisés de deux frères ennemis, Paul et Theodor Bernheim, et d’un émigré juif russe Nikolas Brandeis dans l’Allemagne de Weimar. Traumatisés par la Grande Guerre tous sont en quête de repères, tiraillés entre inquiétude existentielle et volonté de puissance. En toile de fond un Berlin effervescent où règnent spéculation, affairisme, presse, cabarets, une métropole qui assiste sans s’émouvoir à la radicalisation d’un nationalisme xénophobe et à la montée du fascisme. Pour Herman Kesten Gauche et droite est un « roman politique dans la lignée de Stendhal, Maupassant et Heirich Mann ». C’est assez dire qu’il s’agit d’une œuvre d’une grande actualité et d’une exceptionnelle qualité.

Joseph Roth est né en Galicie en 1894, sous le règne de l'empereur François-Joseph, dans une famille juive modeste de langue allemande. Au début de la première guerre mondiale, il travaille dans le service de Presse des armées impériales. Après guerre, il devient chroniqueur à Vienne et à Berlin. Ses articles,très demandés,traduisent un regard lucide sur son époque et un monde qui disparaît – ainsi celui du Yiddischland de la Mitteleuropa. Parallèlement, il entame une brillante carrière de romancier. Son œuvre la plus connue est La Marche de Radetzky, publié en 1932, histoire de quatre générations d’une famille sous la Monarchie austro-hongroise finissante où transparaît la nostalgie monarchiste de l’auteur. Exilé en France dès l’arrivée au pouvoir des nazis – qui détruisent ses livres –, il s’installe à Paris en 1934. Malade, alcoolique et sans ressources il y meurt le 27 mai 1939.