Édition
Nouvelle parution
J. Rivière, Introduction à une métaphysique du rêve

J. Rivière, Introduction à une métaphysique du rêve

Publié le par Emilien Sermier

Jacques Rivière

Introduction à une métaphysique du rêve

postface : Jérôme Duwa
graphisme : Sébastien Biniek, Gauthier Plaetevoet, David Poullard et Angelica Ruffier

Editions du Chemin de Fer, coll. "Cheval Vapeur", 2013

40 p.

EAN: 9782916130521

9,00 EUR

 

Présentation de l'éditeur:

"Introduction à une métaphysique du rêve est l’un des chaînons les plus solides reliant le symbolisme au surréalisme."
(Marcel Raymond)

Introduction à une métaphysique du rêve (1909) apparaît comme l’expression du désir d’analyser qui s’empare si naturellement de Jacques Rivière et qui a fait tant, par la suite, pour sa reconnaissance ; ce désir porte ici la lumière jusque dans « l’abîme » du rêve. Éclaireur oui, c’est sa vocation : Rivière part à l’aventure, sans guide philosophique, avec le secret espoir d’en revenir la parole bruissante « d’invisibles bouches ».
L’on perçoit bien au fil des relectures de l’Introduction que ce qu’il atteint dans sa peinture du grand pays merveilleux ne relève ni totalement d’un rêve particulier, ni simplement d’un discours général sur les songes. La parole du jeune Rivière prend place dans l’entre-deux, elle témoigne d’une forme d’attention à soi, soucieuse de description vraie, de cette sincérité envers soi-même comme il dira ultérieurement, plus que d’une cohérence banalement rationnelle. On comprend que pour avancer sur cette voie l’exemple, pour Rivière, ait été celui de Rimbaud, auquel il dédie audacieusement son texte. Dans sa lettre à Claudel du 22 février 1908, il interroge l’auteur du Partage de midi sur Rimbaud (mort en 1891), juste avant de s’ouvrir de son intention d’écrire une Introduction à une métaphysique du rêve : « N’est-ce pas qu’il est, lui, le grand poète terrible, dont on ne parle, parce qu’on en a un peu peur ? »
(extrait de la postface de Jérôme Duwa)

 

Figure centrale de la NRF au début du siècle, Jacques Rivière est toujours resté dans l’ombre des écrivains qu’il a su révéler : correspondant privilégié d’André Gide, d’Alain-Fournier, d’Antonin Artaud et de Marcel Proust, il est à la fois éditeur, critique littéraire, lecteur passionné et écrivain. Il décède le 14 février 1925 à Paris d’une fièvre typhoïde. Son épouse Isabelle se consacre après sa mort au classement de ses manuscrits et à la publication de ses œuvres, en même temps que de celles de son frère Alain-Fournier.
Publié dans la NRF en 1909, Introduction à une métaphysique du rêve, n’avait jamais été réédité en volume.

 

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