Essai
Nouvelle parution
J. Dubois, L'Enseignement de l'Italien en France (1880-1940)

J. Dubois, L'Enseignement de l'Italien en France (1880-1940)

Publié le par Amandine Mussou

Référence bibliographique : J. Dubois, L'Enseignement de l'Italien en France (1880-1940), Éditions littéraires et linguistiques de l'université de Grenoble, 2017. EAN13 : 9782843102998.

 

Jérémie Dubois, L'Enseignement de l'Italien en France (1880-1940). Une discipline au coeur des relations franco-italiennes

 

 

 

Grenoble : Éditions littéraires et linguistiques de l'université de Grenoble

458 p.

26EUR

EAN:  9782843102998

Prix Araxie Torossian de l'Académie des sciences morales et politiques

Présentation:

Qui étaient les premiers professeurs d'italien dans les lycées français? Quels étaient leurs élèves? Pourquoi Grenoble fut-elle la première ville dont l'université proposa une licence d’italien? Langue « méridionale » alors associée à l’espagnol, l’italien change de statut entre la fin du XIXe siècle et les premières décennies du XXe siècle. Une mobilisation franco-italienne, appuyée par l’Ecole normale supérieure et l’Ecole française de Rome, a débouché sur la structuration d’un italianisme universitaire puis d’un enseignement secondaire organisé de l’italien. Après Ajaccio, Montpellier et Lyon, des lycées de Paris commencent à proposer des cours d’italien au début du XXe siècle. Quand l’Italie rejoint les Alliés en 1915, des professeurs d’italien, comme Henri Bédarida, jouent un rôle clé dans la propagande de guerre italo-française. Dans l’entre-deux-guerres, les motivations des élèves pour apprendre l’italien sont variées et parfois directement liées à un intérêt pour le régime mis en place par Mussolini. Les professeurs d’italien, eux, réagissent de façon contrastée aux stratégies fascistes de propagande par la langue dans les universités en France: certains la favorisent tandis que d’autres y résistent.
S'appuyant sur des sources diplomatiques, associatives et ministérielles, l’analyse de la formation, des carrières, de la production scientifique et des engagements des premiers professeurs d’italien en France permet de comprendre sur quels héritages la discipline actuelle s’est structurée.