Questions de société

"INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA" (Indépendance des Chercheurs 11/02/09)

Publié le par Bérenger Boulay

Article d'Indépendance des Chercheurs (11 février) :

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (IV)

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/02/11/inserm-cnrs-et-recherche-federale-aux-usa-iv.html


Le 11 février, The New York Times fait étatde différends survenus autour de la distribution des compléments definancement ajoutés au buget fédéral de la recherche scientifique ettechnologique aux Etats-Unis, dans le cadre du plan de relance deBarack Obama en cours d'adoption par le Parlement de ce pays. Le débatporte sur le partage d'un montant total qui devrait se situer entre 13et 18 milliards de dollars US. De quoi discuter sérieusement, si oncompare cette somme avec les 731 millions d'euros annoncéspar Valérie Pécresse pour le volet « enseignement supérieur etrecherche » du plan de relance français. La disproportion paraîtévidente entre les moyens de la recherche publique des deux côtes del'Atlantique, quoi qu'en dise Nicolas Sarkozy.

Mardi matin, les députés UMP avaient salué la ministre Valérie Pécresse avec une « standing ovation » d'après le Figaro, pour saluer le double projet gouvernemental : a) de démantèlement du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), de l'INSERM(Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) et del'ensemble de la recherche publique française ; b) de privatisationpure et simple des universités.

L'après-midi, les personnels de la recherche publiqueet de l'enseignement supérieur, avec les étudiants et la participationdirecte des lycéens et de l'ensemble des personnels de l'éducation, ontexprimé très clairement ce que le pays pense de ce projet. 100.000personnes, d'après les organisations syndicales, ont défilé dans toutela France contre l'ensemble des prétendues « réformes » de la rechercheet de l'université, notamment la casse du CNRS et de l'INSERM et lamise en cause du statut des enseignants-chercheurs dans le cadre duprocessus de privatisation de l'enseignement supérieur.

C'est dans ce contexte qu'il convient d'examiner lapropagande du gouvernement français sur des prétendues augmentations dubudget de la recherche, alors que le CNRS et l'INSERM, mais aussi lesuniversités, subissent en réalité des coupures budgétaires et dessuppressions de postes.

La comparaison entre le plan de relance US sur leseul volet « recherche et développement » et les chiffres avancés enFrance pour l'ensemble « enseignement supérieur et recherche », en ditlong sur ce qu'il en est vraiment.

Mais ce n'est pas tout. Dans nos articles des 4 décembre, 7 décembre et 30 janvier, nous avions notamment rappelé deux évidences :

i) contrairement aux affirmations répétées de NicolasSarkozy et Valérie Pécresse, les organismes publics de recherche auxEtats-Unis sont bien, à la fois, des « opérateurs de recherche » et des« agences de moyens » ;

ii) de même, contrairement à ce que martèlent les rapports Zerhouni et Godet,l'organisation de la recherche biomédicale française ne compte pas unediversité excessive des sources de financement si on la compare avec lenombre des agences fédérales Outre-Atlantique.

Le caractère manifestement sans rapport avec la réalitéde la propagande gouvernementale française n'a pas empêché ValériePécresse de rendre vingt universités autonomes le 1er janvier. Ni deprocéder simultanément à la fragmentation effective du CNRS et del'INSRM en instituts destinés à devenir des simples agences de moyensvouées à la disparition dans le cadre de l'Union Européenne. Unecomposante essentielle de cette opération étant le projet de fusion enun seul Institut du Département des Sciences du Vivant du CNRS, de l'INSERM et de l'ensemble de la Biologie et de la recherche médicale françaises.

Précisément, la part des augmentations budgétaires devant revenir aux National Institutes of Health (NIH)se trouve au centre de l'actuel débat aux Etats-Unis. Mais la diversitédes agences fédérales, qui financent des domaines de rechercheégalement diversifiés et mènent en même temps à terme leur proprerecherche, n'est pas en cause.

En revanche, les tensions autour du financement de larecherche biomédicale, en France comme aux Etats-Unis, paraissentdifficiles à dissocier des pressions des grandes multinationalesdirectement intéresées par ce domaine de recherche.

A ce jour, Valérie Pécresse n'a rien retiré d'un projetde casse institutionnelle auquel Nicolas Sarkozy et son gouvernementtentent de manière récurrente d'attribuer, devant l'opinion publiquefrançaise, une sorte de « légitimité » basée sur un prétendu « modèleaméricain ».

En réalité, la « réforme Pécresse » est sans rapportavec le fonctionnement et les moyens de la recherche publique auxEtats-Unis. Elle sert, en revanche, les intérêts de groupesindustriels et financiers privés auxquels on ne demande guèred'explications sur les origines de l'actuelle crise économique.

Par son contenu, la « réforme » en cours en France dansles universités, la recherche et l'éducation est pire que la pire despolitiques jamais menées aux Etats-Unis. Barack Obama n'occulted'ailleurs pas que sa politique d'augmentation du budget fédéral de larecherche obéit tout simplement à un besoin impératif, pour lasuperpuissance US, de tenter de préserver son hégémonie planétaire (nosarticles du 5 novembre (premier), du 5 novembre (deuxième), du 16 novembre et du 12 décembre.).

La nouvelle tactiquede la ministre française de l'Enseignement Supérieur et de laRecherche, proposant une « médiation » et deux mois de « concertation», apparaît avant tout comme une manoeuvre dilatoire visant à gagner dutemps d'ici à la réunion du Conseil Européen des 19 et 20 marsqui dévrait opérer un nouveau tour de vis contre l'éducation et larecherche publiques à l'échelle continentale. Le 11 février, laCoordination Nationale a appelé à la poursuite du mouvement (ANNEXE 1).

Le programme de travail de la Présidence tchèque de l'Union Européenne (ANNEXE 2)est, très clairement, un programme de privatisation de la recherche etde l'éducation. La situation en Europe risque de devenir globalementbien pire qu'aux Etats-Unis, avec l'application du Traité de Lisbonne.

Voir également, entre autres, nos articles :

CNRS : colloque « Pilotage, gouvernance, excellence »

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (I)

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (II)

Le soutien du Parti Socialiste au Traité de Lisbonne, une mauvaise nouvelle pour la recherche française

Nicolas Sarkozy, la recherche et l'Union Européenne (I)

CNRS, INSERM, Biologie et rapport Godet (I)

Nanotechnologies, recherche, éthique et contrôle citoyen

Crise de l'évaluation, CNRS et « réforme de la recherche »

Universités, recherche : l'urgence d'une mobilisation

CNRS : pas de campagne de post-doctorants en 2009

Vers la privatisation des universités françaises

La recherche peut-elle être une marchandise ?

CNRS, INSERM, Universités et journée du 29 janvier (I)

CNRS, INSERM, Universités et journée du 29 janvier (II)

INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (III)

Indépendance des Chercheurs

http://www.geocities.com/indep_chercheurs

http://fr.blog.360.yahoo.com/indep_chercheurs

http://science21.blogs.courrierinternational.com

ANNEXE 1 : Motions de la Coordination Nationale des Universités du 11 février.

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article1800

Motions votées par la Coordination Nationale du 11 février 2009 (à Paris VIII)

Communiqué du matin

L'Universitéest à Saint Denis aujourd'hui. Après la journée de manifestationnationale qui a rassemblé près de 100000 personnes et confirmé la forceexceptionnelle de la mobilisation, la Coordination nationale desUniversités, aujourd'hui réunie à Paris 8, dénonce la manoeuvremédiatique et la stratégie de diversion que Valérie Pécresse a trouvéescomme seule réponse à nos demandes de retrait des réformes en cours. Lacoordination affirme que tous les représentants de l'Université et laRecherche se trouvent en ce jour réunis à l'université Paris 8, et nonau Ministère où ne se déroule qu'une parodie de consultation.

Motion 1

Commecelles du 22 janvier et du 2 février 2009, la Coordination Nationaleréunie le 11 février 2009 condamne la mise en place d'une politiqued'affaiblissement structurel de l'enseignement et de la recherche, laprécarisation des personnels de toutes catégories, enseignants,enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS et ITA, notamment autravers de l'individualisation des carrières, de la mise en place dunouveau contrat doctoral et des suppressions d'emplois. Cette politiquemenace les conditions de vie, la formation et l'avenir des étudiants.La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformesrésultent de la loi LRU et du pacte sur la Recherche. En conséquence,elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde dela recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissantdémocratie, collégialité, indépendance, liberté et égalité entre lesuniversités et les domaines de recherche, car l'Université n'est pasune entreprise et le Savoir n'est pas une marchandise. Elle exige lerétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de créationd'emplois statutaires dans les universités et les grands organismes derecherche, dont elle refuse le démantèlement. Elle soutient lesmobilisations en cours. Elle constate que les ministères n'ont toujourspas retiré :
puce-68c92.gif la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degrés.
puce-68c92.gif le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs.

Enconséquence la Coordination Nationale appelle l'ensemble desuniversités et des laboratoires à rejoindre le mouvement de grèvetotale, reconductible, illimitée, déjà engagée dans de très nombreusesuniversités.

Motion 2

LaCoordination Nationale constate l'amplification et l'élargissement dela mobilisation à toute la communauté de l'enseignement supérieur et dela recherche. Elle se félicite de l'appel de la Sorbonne lancé par desprésidents d'université et invite tous les présidents à se rallier à cetexte. Elle condamne le caractère systématique, idéologique etéconomique de toutes les réformes engagées par le gouvernement : c'esttoute sa politique de la recherche et de l'enseignement supérieur quiest mise en cause. La coordination dénonce la série de « réformes » quele Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et leministère de l'Education Nationale ont engagées à la hussarde sansaucune négociation :
puce-68c92.gif la loi LRU et le pacte de la Recherche
puce-68c92.gif la transformation radicale des organismes de recherche en agences de moyens
puce-68c92.gif la réforme de l'allocation des moyens aux établissements qui renforce la concurrence entre eux (modèle dit « Sympa »)
puce-68c92.gif le pilotage, par le pouvoir politique, de la Recherche et de l'Université
puce-68c92.gifla précarisation des personnels de l'enseignement supérieur et de larecherche et la remise en cause des statuts nationaux (EC, BIATOSS,ITA, PRAG, PRCE…)
puce-68c92.gifle démantèlement des concours nationaux de recrutement des enseignantsdu premier et du second degrés, et le projet de « masterisation » de laformation des enseignants
puce-68c92.gif le projet de contrat doctoral
puce-68c92.gif l'abandon de la définition nationale des DUT ainsi que du fléchage des moyens des IUT et des IUFM.
puce-68c92.gif la réforme du système de bourse sur critères sociaux

Ilapparaît clair que les attaques contre l'université ne sont qu'unélément d'une politique plus générale de destruction du service publicd'éducation de la maternelle au supérieur, comme en témoigne la remiseen cause de la laïcité par les accords Kouchner avec le Vatican. LaCoordination Nationale appelle donc à la convergence des revendicationsde la maternelle à l'enseignement supérieur. Elle invite lesenseignants du premier et du second degrés et leurs organisationssyndicales à rejoindre ce mouvement. Elle appelle à l'ouverture d'ungrand débat national sur l'ensemble des dossiers contestés à l'heureactuelle et qui concernent l'ensemble de la société française.

Motion 3

Tantque ses revendications ne sont pas entendues, la Coordination Nationalemaintient ses actions, à commencer par la grève. Elle appelle lesconfédérations syndicales à soutenir ces revendications le 18 février,lors de la rencontre avec le chef de l'Etat.

Pourrenforcer le mouvement de grève initiée le 2 février, et parfois plustôt, la Coordination Nationale appelle à des formes d'actionsdiversifiées qui peuvent s'inscrire dans le calendrier suivant :
puce-68c92.gif le jeudi 12 février, l'AG qui se tiendra au CNRS (siège parisien) à 10H doit rassembler le plus largement possible.
puce-68c92.gifle vendredi 13 février, à 15h, cérémonie de non remise symbolique desmaquettes dans les différents rectorats et au ministère, assorties de «coeurs » comme autant de preuves d'amour pour la ministre.
puce-68c92.gif le mardi 17 février, journée massive d'information (distribution de tracts, RV communs) dans les gares.
puce-68c92.gifle jeudi 19, journée nationale de manifestations. La CoordinationNationale propose en outre l'organisation d'une manifestation nationaleréunissant l'ensemble du personnel éducatif à une date proche (finfévrier ou début mars).

Dès maintenant, laCoordination Nationale appelle à signer le moratoire sur les expertisesde l'ANR et de l'AERES (à l'appel de SLR et du C3N), à tenir et àrenforcer son engagement du 2 février : « l'Université et la Recherches'arrêtent ».

La prochaine AG de la CoordinationNationale aura lieu le vendredi 20 février à Paris Ouest Nanterre. Nousmettons à l'ordre du jour de cette AG une démission de nos fonctionsadministratives.

Motion 4

LaCoordination Nationale condamne catégoriquement les violencespolicières contre la communauté universitaire, qui défend pacifiquementses revendications légitimes. Elle dénonce la présence policière surles campus.

(fin du communiqué)

ANNEXE 2 - EXTRAIT DU PROGRAMME DE TRAVAIL DE LA PRESIDENCE TCHEQUE DE L'UNION EUROPEENE

http://www.eu2009.cz/scripts/file.php?id=6227&down=yes


La recherche–développement et l'innovation

Étant donné la crise financière actuelle, la présidence étudiera lesmoyens de renforcer l'accroissement des connaissances et de lacompétitivité de l'Europe à long terme. Ce thème fera partie dudocument sur les questions clés (Key Issues Paper). La présidence feravaloir la poursuite du développement de l'Espace européen de larecherche (EER) en s'orientant vers les grandes infrastructures derecherche et l'élimination des barrières à la mobilité des chercheurs.Se dérouleront également des discussions sur la mise en oeuvre de lafeuille de route pour les grandes infrastructures de recherche du forumESFRI et des discussions sur la nouvelle feuille de route (Roadmapupdate). L'attention de la présidence se portera en outre sur lesaspects régionaux relatifs au développement des grandes infrastructuresde recherche. Les possibilités de coopération des petits États membresdans le développement des infrastructures de recherche et les questionssur leur élaboration et leur viabilité seront le thème de la conférencesur le « Renforcement de l'EER par l'intermédiaire d'infrastructures derecherche ». Conformément aux conclusions du Conseil européen de mars2008, la présidence tchèque poursuivra les activités de la présidencefrançaise et apportera un soutien actif à l'application de la «cinquième liberté » en portant une attention accrue aux carrières et àla mobilité des chercheurs. Elle appuiera toutes les initiatives quicontribueront à créer un marché du travail européen dans le domaine desressources humaines dans la recherche et le développement ets'emploiera à évaluer les investissements dans la recherche et lesmodalités de leur réalisation. La présidence poursuivra le processus deLjubljana et dans le cadre de la réunion informelle des ministreschargés de la Compétitivité elle traitera en même temps les questionsde la mise en oeuvre de la Vision 2020.

Au centre del'attention de la présidence tchèque figureront en particulier laprotection des droits de propriété intellectuelle et la collaborationdes entreprises avec les établissements d'enseignement supérieur et lesinstituts de recherche. Dans le cas du soutien aux innovations et à lacompétitivité, la présidence fera valoir le progrès rapide de la miseen oeuvre du Programme-cadre pour l'innovation et la compétitivité2007-2013 (PIC) et en assurera le suivi. La présidence tchèqueinaugurera officiellement l'Année européenne de la créativité et del'innovation et insistera sur l'importance des innovations dans lesoutien de la compétitivité de l'UE.

(...)

Éducation, jeunesse, sport

L'actualisation du cadre stratégique de la coopération européenne en matière d'éducation après 2010


La présidence se consacrera à la négociation du futur cadre stratégiquede la coopération européenne en matière d'éducation et formationprofessionnelle après 2010, lequel devrait contribuer de manièresignificative au développement actif du potentiel humain européen. Dansl'esprit de la communication de la Commission et dans la continuité duprogramme de travail « Éducation et formation professionnelle 2010 »,le nouveau cadre stratégique devrait déterminer les objectifs à longterme de la coopération européenne pour la prochaine décennie. Ilappartiendra à la présidence de préparer les communications clés pourla réunion du Conseil européen de printemps consacrée à l'éducation etqui donnera mandat pour approuver le nouveau cadre stratégique en mai2009. L'accent sera également mis sur les débats relatifs aux thèmesactuels (entre autres la formation des immigrants, le soutien à lamobilité) et sur la mise en oeuvre des instruments communs – notammentdu système européen de crédits destinés à la formation professionnelle(ECVET) et au cadre européen d'assurance de la qualité de la formationprofessionnelle (CERAQ).

Le partenariat entre le monde de l'éducation et celui des employeurs: l'ouverture des écoles aux nouveaux défis

La présidence insistera sur l'ouverture des établissements d'éducationet sur l'importance de leur coopération avec les employeurs et lesrégions. La présidence considère la formation comme nécessaire de seconcentrer sur la mise en place d'un triangle de la connaissance.L'interaction de ces deux sphères est en effet décisive pour définir etgarantir la constitution des principales compétences et des aptitudesdes individus, qui sont déterminantes pour l'optimisation de leurdéveloppement professionnel et personnel et leur intégration sur lemarché du travail. La présidence coopérera étroitement avec laCommission quant à son initiative visant le développement de lacoopération entre les universités et le secteur de l'entreprise. Cetteproblématique est par ailleurs étroitement liée à la prévision et audéveloppement des qualifications en Europe pour la période à venir.C'est pourquoi la présidence s'intéressera à l'initiative de laCommission portant sur les aptitudes du point de vue des professions encours de développement.

Le développement de l'enseignement supérieur – qualité et ouverture (processus de Bologne)

Concernant le développement de l'enseignement supérieur, la présidencetchèque s'emploiera à évaluer la concrétisation des priorités duprocessus de Bologne telles que fixées pour la période 2007 – 2009, àpréparer les rapports intermédiaires relatifs à l'évolution globaleentre 1999 et 2009 et les documents qui serviront de base pour définirles visions de l'enseignement supérieur après 2010. La présidencetchèque conduira en outre le groupe directeur du processus de Bolognelors de la tenue de la conférence des ministres à Louvain.

La coopération dans le domaine de la jeunesse

Sur proposition de la Commission qui tirera un bilan de la coopérationdans le domaine de la jeunesse et proposera son cadre futur pourl'après 2009, la présidence dressera un bilan du respect des prioritésactuelles et évaluera leur importance pour l'avenir, les méthodesutilisées et les incidences du cadre actuel de coopération. Elle sepenchera en particulier sur l'analyse du fonctionnement de la méthodede coordination ouverte et sur la réalisation du Pacte européen pour lajeunesse. La présidence contribuera ensuite à la mise en oeuvre de larecommandation du Conseil relative à la mobilité des jeunes volontairesen Europe.

(fin des extraits)