Revue
Nouvelle parution
Illusio, n°12-13: Théorie critique de la crise. Du crépuscule de la pensée à la Catastrophe (Vol. II)

Illusio, n°12-13: Théorie critique de la crise. Du crépuscule de la pensée à la Catastrophe (Vol. II)

Publié le par Marc Escola

Illusio, n° 12-13, 2014

Théorie critique de la crise. Du crépuscule de la pensée à la Catastrophe (Vol. II)
 

En librairie le 14 octobre 2014,
format : 24x16
750 pages
ISBN : 9782356873415
Prix de vente public : 30.00€

 

Ne regroupant pas moins d’une trentaine de textes, ce nouveau numéro (n° 12/13) de la revue Illusio est composé de trois parties :
 
La première, « Industrialisation de la culture », met en tension et en complémentarité des concepts fondamentaux de l’École de Francfort (Dialectique négative, Dialectique de la raison) avec des textes qui en interrogent la capacité à rendre compte des évolutions les plus contemporaines des modes de production et de diffusion de la culture. Sont abordées les thématiques de l’art, du langage, de la fête, du livre, de l’architecture, du numérique, etc., avec, entre autres contributions, celles de Robert Kurz, Olivier Voirol, Jean-Marc Lachaud, Thierry Paquot, Gérard Briche, Ronan David, Fabien Lebrun…
 
La deuxième partie de l’ouvrage, « Penser, éduquer et résister », de la même manière, regroupe et met en perspectives les analyses théoriques héritées de la première génération de l’École de Francfort, et les formes les plus récentes d’écrasement de la production et de la transmission de la connaissance comme moments fondateurs de toute résistance possible aux régressions les plus brutales à laquelle nous exposent les modalités d’existence et de reconnaissance dans le monde contemporain. Les textes portent sur les travaux de Theodor W. Adorno, Herbert Marcuse, Walter Benjamin ou Guy Debord mais, également, sur les thématiques de l’enseignement, des institutions scolaires et universitaires, et même sur l’utopie de l’enfance. Parmi les auteurs, et pour n’en citer que quelques-uns, Florent Perrier, Marc Jimenez, Orietta Ombrosi, Philippe Ivernel, Nicolas Oblin ou Patrick Vassort ont contribué à cette partie.
 
Enfin, la troisième et dernière partie, « Raison, rationalité instrumentale et catastrophe », interroge notamment la relation de l’homme à la nature (dialectique exploitation/protection), questionnant en particulier cette notion de progrès aveugle à toute autre dimension que technologique… Cette partie comprend des textes devenus classiques qui ne possédaient pas de traduction française. Il en est ainsi de ce texte inédit en français de Günther Anders, de celui de Rolf Wiggershaus, spécialiste de l’École de Francfort de renommée internationale, de celui sur l’écologie d’Herbert Marcuse par exemple. Des contributions sur les notions de technique, de technosciences ou de progrès viennent enrichir cette partie avec des textes de Michael Löwy, de Clément Hamel ou de Jean-Marc Durand-Gasselin.
 
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Ce deuxième volume poursuit également la volonté présente dès le volume I, de donner une dimension anthologique à cette actualisation de la pensée critique. Il regroupe ainsi de nombreux auteurs, tant francophones que non-francophones (l’ouvrage comporte de nombreux textes inédits en français), participant de courants et/ou des générations multiples qui nous semblent maintenant essentiels de mettre en relation, en situation de dialoguer pour penser l’histoire du temps présent et la crise contemporaine historique dans toute l’épaisseur de sa complexité.
 
Un troisième volume, à paraître en janvier 2015, clôturera ainsi cette série consacrée à la Théorie critique de la crise, laissant la place cette fois aux thématiques de l’économie politique, de la xénophobie, de l’institution sportive, de la psychanalyse, mais aussi de la sexualité et du genre. Dans le même esprit que pour le volume II, cet ouvrage sera notamment composé de nombreuses traductions de textes jusqu’alors inédits en langue française, par exemple de Martin Jay, Moishe Postone, Erich Fromm, Theodor W. Adorno, Herbert Marcuse, Angela Davis, Eva Illouz, Roswitha Scholz.