Questions de société
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IDEX: "et si nous arrêtions les frais?" - Le SNESUP à Paris Descartes, mai 2016

Publié le par Bérenger Boulay

Communiqué du SNESUP à Paris 5 - mai 2016 :

Fallait-il une fusion pour garder l’IDEX ?


Dans une interview, Jean-Marc Rapp, le président du jury, s’en défend : "On peut (...) avoir une Comue, mais il faut qu’elle ait les prérogatives d’une université". Nous avons donc le choix entre la fusion et... la fusion sans les institutions démocratiques d’une université.

Dans la même veine, la communication du (toujours ?) président de la COMUE pourrait se réduire à cet aphorisme orwellien : la servitude,
c’est la liberté. Tout en affirmant que nos décisions sont libres, il n’envisage pas d’autre voie que la fusion.

Et si nous arrêtions les frais ?
Pour les quelques millions de l’IDEX[1], combien d’heures de travail passées à se plier aux injonctions gouvernementales ? L'IDEX donnerait des moyens supplémentaires pour l'enseignement et la recherche... Mais si, au lieu de monter des dossiers, faire des réunions, gérer… nous avions simplement consacré ce temps à enseigner et chercher ?

Et si nous arrêtions la servitude volontaire ?
Pour les quelques millions de l’IDEX, l'université qui nous avait été promise autonome devrait-elle se transformer en exécutante de mots d'ordres étrangers ?

Le SNESUP à Paris Descartes


[1] Selon les déclarations de JY Mérindol, l'arrêt de l'IDEX représente 17 millions en moins par an, à comparer au budget de l'ensemble des établissements de la COMUE, de l'ordre de 1 milliard.