Publié le
Que la plus grande part (sinon la totalité) de la littérature récente puisse être placée sous le signe de lâironie, on peut croire quâil ne reste plus grand monde aujourdâhui pour en douter. Des travaux nombreux et récents ont décrit lâextension considérable de cette figure polymorphe, en ont analysé les occurrences, les nuances, les implications⦠Ce triomphe âdans la critique comme apparemment dans les Åuvresâ nâest pas ce qui peut rendre aujourdâhui l'ironie suspecte ? Tel est le sujet du colloque "L'hégémonie de l'ironie ? 1980-2008" organisé à l'université de Provence et dont les quartorze communications sont publiées intégralement en ligne dans notre espace "colloques".