Hervé Brient, Tezuka et la question du genre
Article paru sur le site du9.org, avril 2018.
"Tezuka Osamu est mort jeune (il avait 60 ans) mais a eu une longue carrière qui a duré 43 années et qui en a fait « le dieu du manga » (manga no kamisama). En effet, surtout grâce à ses œuvres datant des années 1950, il a eu une profonde influence sur la bande dessinée mais aussi l’animation japonaise. Selon Helen McCarthy, auteure d’ouvrages de référence sur le manga, Tezuka a réalisé plus de 700 bandes dessinées (soit plus de 170 000 pages) et 70 anime (séries télé, téléfilms, courts et longs métrages). Avec une telle production, il a pu aborder de très nombreux thèmes et mettre en scène une grande variété de personnages. À l’occasion de la grande rétrospective que le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême lui a consacré en 2018, nous nous sommes intéressés à un aspect très précis de son travail : la représentation du genre à travers trois de ses titres emblématiques (plus ou moins) disponibles en français : Princesse Saphir, Ayako et MW. (...)"