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Genèse et autofiction

Genèse et autofiction

Publié le par Jean-Louis Jeannelle

Genèse et Autofiction

Ve Journée d'étude de l'équipe « Genèse et Autobiographie » (ITEM)
 Avec le concours de : l'ITEM (CNRS-ENS), l'IMEC, Fabula (ENS)
4 juin 2005
ENS – 45 rue d'Ulm – 75005 Paris
Salle des Actes

9 h 30 – 12 h 30
Du manuscrit…
Modération : Catherine Viollet
9 h 30    Jean-Louis Jeannelle  – Où en est la réflexion sur l'autofiction ?
10 h     Maryse Vassevière – Aragon, autofiction et mentir-vrai
10 h 30    Albert Dichy – Ecrire sa légende. Genet, Journal du voleur
11 h Pause
11 h 15    Philippe Vilain – L'épreuve du référentiel
11 h 45     Table ronde – Quelles questions la génétique peut-elle poser à l'autofiction ? Modération : Jean-Louis Jeannelle      Intervenants : Philippe Gasparini, Philippe Lejeune, Nathalie Mauriac, Catherine Viollet


14 h 30 – 18 h 00

…au texte publié
Modération : Isabelle Grell
14 h 30    Philippe Forest  – La vie est un roman
15 h   Vincent Colonna – Comment j'ai cru écrire Ma Vie transformiste
15 h 30    Camille Laurens – (se) dire, (s')interdire
16 h Pause
16  h 30    Anne Garreta – L'autofiction est une fiction
17 h    Serge Doubrovsky – Les points sur les « i »
17 h 30    Débat


Journée organisée par :
Isabelle Grell (IMEC),
Jean-Louis Jeannelle (Fabula),
Catherine Viollet (ITEM),

Situé à la frontière des récits de soi et du roman traditionnel, le concept d'autofiction éveille aujourd'hui un intérêt indéniable, renouvelé par la parution d'ouvrages récents. Inventé (par S. Doubrovsky) afin de désigner un nouveau type de récit, de combler un vide conceptuel, le terme s'est révélé productif dans son ambiguïté ; mais la notion, proche du « roman autobiographique » (notion écartée par Ph. Lejeune en raison de son imprécision) reste confuse, jusqu'à devenir parfois inconsistante.
L'objet de notre journée d'étude sera de réfléchir à ce que la critique génétique — à la fois « boîte à outils conceptuels » pour la théorie littéraire et méthodologie de la recherche — peut apporter à l'étude de l'autofiction. Une perspective novatrice, notamment parce que l'autofiction relève, pour l'essentiel, d'un phénomène de réception. Si l'auteur se réserve le droit souverain de modifier les données de son récit, la génétique est-elle en mesure d'identifier les informations « référentielles » et les mécanismes de fictionnalisation, de départager ce qui, dans le processus d'élaboration d'un texte, relève de l'autobiographie et de la fiction ? De préciser quelles modalités de transformation, et quels critères poétiques et linguistiques sont susceptibles de produire cet effet d'équivocité, d'indétermination ou d'indécidable propre à l'autofiction ?