La littérature antique se porte bien. A preuve, elle continue de rencontrer son futur. Alors que C. Martindale et A.B. Taylor ont fait paraître, en 2004, une recueil d’étude sur Shakespeare et les classiques (Shakespeare and the Classics ), A. Luther édite un volume sur la réception de l’Odyssée, de Rome aux reprises cinématographiques, en passant par le Mahabharata et la littérature de jeunesse. Sur un plan théorique, Claude Calame publie Masques d’autorité où il allie sémantique, pragmatique et anthropologie pour décrire la spécificité de la notion d’auteur dans la littérature grecque antique. La littérature des anciens continue donc d’exister dans l’intempestivité et toujours au-delà de son appartenance aux temps originels. Est-ce pour cette raison que différents écrivains ou mouvements se sont réclamé d’Homère au moment où ils mettaient en avant leur modernité et leur radicale nouveauté ? Telle est une des questions que posera le 18 mars prochain, la journée d’étude « Révolutions homériques » organisée par Fabula.
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