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Gustave juge de Jean-Jacques

Gustave juge de Jean-Jacques

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On l'ignorait largement : Flaubert a pris des notes sur plusieurs ouvrages de Rousseau, et c'est le versant politique de l'œuvre qui l'a retenu — les deux Discours, la Préface du Narcisse, la Lettre à d'Alembert et le Contrat-Social. Une pensée émancipatrice dont, on l'aurait deviné, il s'accommode mal. Ces notes, désormais consultables sur le site du Centre Flaubert de l'Université de Rouen, ont été mises à profit pour certaines dans ce roman du désenchantement qu'est L'Éducation sentimentale, pour d'autres dans la grande entreprise de liquidation demeurée inachevée:  Bouvard et Pécuchet. Les deux copistes, souvenons-nous, se montrent troublés par les contradictions politiques du "pontife de la démocratie" (chap. VI), quitte à instrumentaliser plus tard l'éducateur pour excuser les bêtises d'un enfant mal nommé Victor (chap. X).