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Figures de l’étudiant de l’Antiquité au XXIe siècle. Entre communauté et marginalité

Figures de l’étudiant de l’Antiquité au XXIe siècle. Entre communauté et marginalité

Publié le par Sébastien Douchet (Source : Patricia Victorin)

 

Figures de l’étudiant de l’Antiquité au XXIe siècle. Entre communauté et marginalité

 

Colloque IDENSO, Université de Bretagne-Sud

1er et 2 décembre 2016 à l’UBS (Lorient)

 

 

Dans le sillage des récents et importants travaux de Jacques Verger[1] sur la mobilité étudiante au Moyen Âge, nous souhaiterions proposer une vaste réflexion au croisement des disciplines sur la figure de l’étudiant de l’Antiquité au XXIe siècle. Population née de migrations inter et intra nationales, de brassages et de recompositions, les étudiants constituent au fil des siècles des communautés spécifiques, parfois en marge de la société, parfois au cœur des changements sociologiques ou de l’action politique comme en atteste par exemple la fondation, en 1935, de la revue L’Étudiant noir par Aimé Césaire permettant l’émergence du mouvement littéraire et politique de la Négritude. Dans la littérature, de Villon à Jules Vallès, en passant par Hugo ou Flaubert, l’étudiant constitue un type, traité au travers de diverses approches, figure de l’exclusion ou de l’intégration – balancement mis en question dès l’Institution oratoire de Quintilien –, du changement ou de la reproduction sociale. Personnages privilégiés du roman de formation, les étudiants sont des êtres en devenir formant une communauté forcément mouvante, aux frontières floues.

Cette enquête croisera avec profit des approches variées, historiques, géographiques, juridiques, sociologiques,  rhétoriques, littéraires, médicales notamment et s’ouvrira à l’Europe et ailleurs.

Ce projet s’articule avec les axes de recherche que privilégie le projet IDENSO, à savoir la question de la marginalité, de la communauté et des territoires. Nous souhaiterions également inviter des collègues extérieurs, spécialistes de l’histoire de l’université et des étudiants.

Enfin, nous voudrions clôturer ce colloque par la représentation théâtrale du Testament de François Villon interprété par Michel Arbatz.

 

Si ces axes d’études - qui ne sont pas restrictifs - vous intéressent, veuillez nous faire parvenir une proposition de communication pour le 15 juin au plus tard. Pour les inscriptions, prière de nous contacter.

 

Contacts : idurand@univ-ubs.fr; patricia.victorin@univ-ubs.fr; marie.bulte@univ-ubs.fr

 

Isabelle Durand (Pr Littérature comparée, HCTI) ; Patricia Victorin (Pr Littérature médiévale, HCTI) ; Marie Bulté (ATER en littérature française, HCTI)

 

 

 

[1] Référence électronique
 : Jacques Verger, « La circulation des étudiants dans l'Europe médiévale », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques [En ligne], 42 | 2008, mis en ligne le 20 octobre 2011 , URL : http:// ccrh.revues.org/3429 . Autres repères bibliographiques : Pierre MOULINIER, La Naissance de l’étudiant moderne (XIXe siècle)., Paris , Belin, 2002 ; Didier FISCHER,  L’Histoire des étudiants en France, de 1945 à nos jours, Paris, Flammarion, 2000. Louis Gruel, Olivier Galland et Guillaume Houzel (dir.), Les étudiants en France. Histoire et sociologie d'une nouvelle jeunesse, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009.