La revue Labyrinthe consacre son n°24 aux théories postcoloniales. Longtemps regardé comme un phénomène académique purement américain, ce riche ensemble de recherches occupe aujourd’hui une place majeure dans le débat intellectuel international. C’est d’autant plus vrai en France où la « question coloniale » revêt aujourd’hui une urgence politique des plus brûlantes. On trouvera dans l’Atelier de théorie littéraire de Fabula une définition des postcolonial studies ainsi qu’une vaste bibliographie d’où l’on accèdera à des recensions qui s’interrogent sur l’apport de ces théories en termes de méthodes, de pratiques et de concepts. Ouvrir le débat, c’est l’ambition de Labyrinthe, qui pose frontalement, et de manière volontairement provocatrice, la question : Faut-il être post-colonial ? Une occasion de faire le point sur les nouvelles articulations disciplinaires proposées par les théories postcoloniales, à travers de vastes synthèses, des recensions critiques et des études de cas.