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Appels à contributions
Etudes sociocritiques

Etudes sociocritiques

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Coulibaly Adama)

EN-QUÊTE
REVUE SCIENTIFIQUE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES HUMAINES
Numéro thématique : Études sociocritiques
Argumentaire
Ce numéro de la revue EN-QUETE intitulé «Etudes sociocritiques» consacré à la méthode sociocritique répond à un besoin de recentrage. Cette méthode exigeante nécessite une formation patiente et rigoureuse. Mais beaucoup de critiques y recourent quand ils ne maîtrisent aucune autre trajectoire méthodologique puisqu’ils savent que l’étude d’une oeuvre d’esprit n’est sérieuse qu’en s’appuyant sur une méthode scientifiquement établie.
Or, en littérature comme ailleurs, des textes fondateurs des grands théoriciens de la méthode existent, qui rappellent que la sociocritique a connu des formes diverses, des tendances importantes et des manifestes. Comme méthode d’investigation littéraire, par exemple, une certaine tendance affirme que la sociocritique n’est pas la sociologie du texte dont elle se démarque, surtout par le fait que la sociocritique postule que le référent subit, par l’écriture, une transformation sémantique sous la forme d’éléments structurels. Elle sait, selon R.Mahieu, que «l’histoire qu’elle atteste n’est jamais elle-même pur objet de référence mais est toujours prise dans un discours et construite (déconstruite) ou reconstruite» ( 1987, 296). Socialité littéraire, dirait Duchet…
La sociocritique permet donc de serrer au plus près de la lettre, par une attention minutieuse portée au détail pour ne pas être condamné à ne produire que vaines redondances. Edmond Cros explique très bien que toute oeuvre d’esprit, de par sa vocation première, et cela dès qu’elle s’institue comme forme spécifique, est dotée «d’un régime interne qui en fait, en toute circonstance, une fonction de redistribution multiples s’enroulant les uns sur les autres». Et si certains voient dans les travaux de Cros un prolongement de la sociocritique, d’autres critiques parlent plutôt de tournant…
Ce numéro spécial tentera de faire le point sur la réflexion qui s’est amorcée sur les études sociocritiques (surtout à partir de 1970) et d’en cerner les frontières, les articulations méthodologiques et analytiques mais aussi les limites méthodologiques et épistémologiques. Comment comprendre la sociocritique : critique socio-critique? Critique sociologique, sociologisante? Sociologie du texte, critique culturelle? Critique historique? Discours de l’historicité? Discours de la socialité?
Le pluriel dans la formulation de cette thématique, Les études sociocritiques, indique que la méthode a fini par désigner, depuis des années, une autre démarche que la simple interprétation «historique» et «sociale» des textes et productions particulières et, peut-être aussi la pluralité des démarches liées aux différents champs disciplinaires…
Avec «Les études sociocritiques», l’occasion est donnée à tous ceux qui font de la sociocritique un outil méthodologique éprouvé (dans tous les champs disciplinaires des sciences humaines : littérature, linguistique, philosophie, histoire, sociologie, anthropologie, etc.), de proposer un article scientifique relevant de cette méthode qui préconise l’étude patiente d’un texte ou d’une oeuvre d’esprit et de son articulation au social.

L’un des objets essentiels de ce numéro étant de faire le point, les contributions pourront être d’essence théorique (pour articuler les reliefs de la méthode et faire connaître les outils théoriques qui la sous-tendent) ou porter sur une analyse de corpus (appliquée méthodiquement à un texte littéraire, à une sculpture, à un tableau ou à un texte sociologique ou philosophique)…
PROTOCOLE DE RÉDACTION
a) Début du texte
Titre de l’article en majuscule, Times 12 points
Prénoms, en miniscule et nom, en majuscule, Times 12 points
Organisme ou institution d’appartenance, en miniscule, Times 12 points
Le titre, les prénoms, noms et l’organisme doivent être centrés
Un résumé (entre 5 et 10 lignes) en français et en anglais, suivi de cinq (5) mots-clés (en français et en anglais) précédera l’article.
b) Corps du texte
Times New Roman, 12 points, interligne double
Mettre en retrait toute citation de plus de quatre lignes, Times, 10 points
Titre et sous titre en gras, en miniscule, Times, 12 points
Ne rien souligner dans le texte.
Numérotation continue des notes de bas de pages du début à la fin de l’article
Aucune contribution ne doit excéder 25 pages
Marges : 2,5cm (haut, bas, gauche, droite)
Les références bibliographiques seront présentées par ordre alphabétique à la fin du texte sous le titre REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES, Times, 12 points, gras, suivant le modèle : ordre alphanumérique des noms des auteurs.
Exemple :
1-BOHUI (Djédjé Hilaire), «La manipulation de l’auditoire en période de guerre», En-Quête,
n°14, Abidjan, Educi, 2005, pp.142-161
2-N’DA (Pierre), L’écriture romanesque de Maurice Bandaman, Paris, L’Harmattan, 2003
NB : Les tableaux, diagrammes et autres figures sont à éviter si possible
Les auteurs des articles rejetés recevront un bref compte-rendu des motifs du refus.
Les articles sont à envoyer à l’adresse suivante : adamaqul@yahoo.fr)
La date de tombée des textes est fixée au 30 juillet 2008
Les articles ne respectant pas ces consignes ne seront pas examinés.