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Engagement : Imaginaires et pratiques

Engagement : Imaginaires et pratiques

 L’engagement : imaginaires et pratiques

 

 

« Nous sortons d’un moment, celui de la littérature engagée », écrivait Roland Barthes dans un court texte paru dans l’hebdomadaire France-observateur à l’aube des années 1960. « La fin du roman sartrien, poursuit-il, l’indigence imperturbable du roman socialiste, le défaut d’un théâtre politique, tout cela, comme une vague qui se retire, laisse à découvert un objet singulier et singulièrement résistant : la littérature. » Plus que le constat du retrait de l’idéalisme politique du champ littéraire, ce court passage est en lui-même l’expression du rapport problématique qui unit la littérature et le social, manifesté en toute simplicité par l’entremise d’une métaphore, celle de la vague et du rocher.

S’adressant tant aux étudiants en création qu’en recherche en études littéraires, ce colloque tend à réunir et à confronter des réflexions susceptibles de mettre à l'épreuve non seulement l'insertion de l'écrivain dans un système social et politique mais également la fonction et le pouvoir des textes au coeur de ce même systèmeQu'elles reprennent de façon critique l'usage traditionnel de la notion d’engagement - à partir de Sartre et Camus par exemple - ou qu'elles tentent de la redéfinir entièrement ou en partie, les communications proposées pourront approfondir les diverses questions qui lui sont liées, parmi lesquelles : Comment et à quoi l'écrivain s'engage-t-il à travers sa pratique de l’écriture ? Si l'engagement désigne le geste par lequel un sujet risque ou met en gage une part de lui-même dans son entreprise littéraire, dans quelle mesure son geste détermine-t-il des choix d'écriture ou contraint-il des modes de lecture ? Dans quelle mesure les pratiques de la lecture ou du commentaire peuvent-elles elles-mêmes être pensées en termes d'engagement ?

Nous invitons les jeunes chercheurs inscrits à un programme d’études de deuxième ou de troisième cycle en études littéraires à proposer des communications de vingt minutes. Notre objectif étant de faire de cet événement un lieu propice à la recherche et à la création, donc d’élargir le cadre classique du colloque, les communications proposées pourront emprunter plusieurs formes (slam, performance, conte, chant, etc.) ainsi que divers supports visuels et auditifs (vidéo, extraits sonores, marionnettes, etc.) Les propositions, d’un maximum de 250 mots, doivent être accompagnées des informations suivantes : nom et prénom ; titre de la communication ; université et département d’attache ; cycle d’études ; nom du directeur du mémoire ou de la thèse; adresse électronique, adresse civique et numéro de téléphone. L’ensemble devra parvenir au comité organisateur à l’adresse suivante : aecsel.uqam@yahoo.ca au plus tard le vendredi 1er février 2008. Le colloque se tiendra le vendredi 14 mars 2008.

Ce colloque de jeunes chercheurs en études littéraires est organisé par Vicky Pelletier, Guillaume Lebel, Jean-Nicolas Paul et Guillaume Martel Lasalle, membres de l’exécutif de l’Association étudiante des cycles supérieurs en études littéraires de l’UQAM.

Envoyez vos propositions de communication à l’intention de Monsieur Jean-Nicolas Paul : Chargé de projets de l’AECSEL-UQAM.