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Enfant témoin et/ou victime de la société moderne dans la littérature contemporaine postcoloniale d’expression française (Afrique, Asie, Caraïbe)

Enfant témoin et/ou victime de la société moderne dans la littérature contemporaine postcoloniale d’expression française (Afrique, Asie, Caraïbe)

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Valérie Dusaillant-Fernandes)

APPEL À COMMUNICATIONS

Congrès 2013 de la Fédération canadienne des sciences humaines

Brock University, St Catharines, Ontario, Canada

Colloque de l'Association des Professeur.e.s de français des Universités et Collèges canadiens (APFUCC)

25 au 28 mai 2014

 

Enfant témoin et/ou victime de la société moderne dans la littérature contemporaine postcoloniale d’expression française (Afrique, Asie, Caraïbe)


      Si Freud considère l’enfant comme un « pervers polymorphe », d’autres voient, fort heureusement, en lui un être au commencement de sa vie qui s’épanouit dans l’innocence, la fraîcheur, la joie de vivre et pose son regard intéressé sur le monde. Passant son temps à jouer, à apprendre et à aimer ses proches, il se passerait bien volontiers des divers défis que lui lance notre société moderne : crise économique, pauvreté, urbanisation, instabilité politique, conflits armés, génocides, maladies, changements sociaux et familiaux. Face à tous ces problèmes, comment l’enfant se construit-il et quel avenir lui propose notre société ? Quel regard porte-t-il sur la société qui l’entoure ? Puisque par l’étymologie latine, l’enfant est celui qui ne parle pas, lorsqu’il trouve les mots, comment s’y prend-il pour témoigner de la réalité qui s’offre à lui ? Est-il un témoin combattif ou résigné ? Agit-il comme une victime active ou passive ? Il s’agira d’examiner des textes qui présentent des images et des représentations d’enfants devant une situation particulièrement difficile et d’étudier le discours que l’enfant porte sur sa condition (peur, rapport dominant/dominé, fatalité, espoir, culture, politique, etc), ainsi que les moyens et les actions qu’il met en place pour se protéger ou pour trouver une réponse à une construction perturbée de son moi.

Les participant-e-s sont invité-e-s à proposer des réflexions théoriques aussi bien que des études de corpus s’inscrivant dans les sujets suivants:

  • l’esclavage moderne (exploitation industrielle ou sexuelle);
  • l’exil ;
  • les effets de la colonisation ;
  • les conflits armés ; le génocide ;
  • les conséquences des régimes totalitaires ;
  • les maladies (sida ou autre);
  • la famille : pouvoir excessif des adultes, témoin de violence conjugale, maltraitance (au domicile ou à l’école), abandon, etc.
  • le poids de la tradition/ des coutumes

Cet atelier est ouvert à des propositions sur les littératures d’Afrique, d’Asie et de la Caraïbe d’expression française et sur tous les genres (autobiographie, romans, nouvelles, poésie, théâtre, etc.).

La proposition de communication avec un titre provisoire ne doit pas excéder 300 mots (format Word ou PDF), sera accompagnée d’une courte présentation de l’auteur(e) (nom, statut universitaire/professionnel, affiliation universitaire, adresse électronique) et est à envoyer aux adresses suivantes : vcdusail@uwaterloo.ca ; nsheug@mcmaster.ca avant le 15 décembre 2013.

Responsables de l’atelier :

Valérie Dusaillant-Fernandes, University of Waterloo, ONT, Canada     

 et                        

Eugène Nshimiyimana, McMaster University, ONT, Canada

Nous vous informons que vous devez être membre de l’APFUCC pour participer au colloque et que le transport et le logement ne sont pas pris en charge par l'Association. Pour plus de renseignements aller sur le site de l’APFUCC : http://www.apfucc.net/