Essai
Nouvelle parution
E. Banaré, Les Récits du nickel en Nouvelle-Calédonie (1853-1960)

E. Banaré, Les Récits du nickel en Nouvelle-Calédonie (1853-1960)

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Editions Honoré Champion)

Eddy Banaré, Les Récits du nickel en Nouvelle-Calédonie (1853-1960)

Paris : Honoré Champion, coll. "Francophonies", 2012.

EAN 9782745323682.

  • 432 pages
  • 100 EUR

Présentation de l'éditeur :

La colonisation française, telle qu’elle fût menée à partir de la seconde moitié du XIXe, a fait de l’expression littéraire une quasi-nécessité politique, qui s’est intensifiée avec la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Comme le montre l’exploitation du nickel en Nouvelle-Calédonie, il était vital, pour maintenir la marche de l’Empire, d’abreuver les communautés – celles des colonies et celles de la métropole – de récits diffusés notamment à travers la presse. L’exploitation minière en Nouvelle-Calédonie est en ceci exemplaire qu’elle donne à voir l’élaboration d’un grand récit qui a permis de relayer une vision du monde et une conception de l’altérité non seulement fondatrices des littératures coloniales, mais dont la littérature française se nourrit encore, que ce soit pour en décliner de nouveaux avatars, ou pour les remettre en question.

Eddy Banaré est Docteur en Littérature Comparée, il est né à la Martinique. Il se consacre à l’étude des littératures du Pacifique francophone (Nouvelle-Calédonie) ainsi qu’aux relations entre presse et littérature coloniales.

Francophonies est une nouvelle collection placée sous la direction de Xavier Garnier, professeur à Paris III. Elle a vocation à accueillir des études critiques portant sur le corpus des littératures francophones issues de toutes les aires géographiques du Nord et du Sud, ainsi que celles qui se rapportent aux phénomènes migratoires. Elle est ouverte à la diversité des perspectives théoriques ou méthodologiques, tout en maintenant un équilibre entre les monographies sur auteurs, les études sur des aires géographiques et les approches transversales.